Pik1-Rak1.
Orlm-Waranña,manan ink.ahu:
590
Runallan hayr1 millakuy.
Ollantay.
{tinkadnñan hnsñomanta
Kay sonñuyn¡u watupaknn,
Kay tukn haytan willakun
(Kunan ripusnn kaymanta).
Pik1-Rak1.
hoyllnrtari sanlstmhu
1
Ollantay.
595
Imanasajtaj hi.q'káJt;m7'
Ay, horllurllay! Ay, urplllay
1
Pik1-Rak1.
Ray harawita uyar1y,
Ríha takikun.
Haraw1.
Urp1 uywasñaytanTlinkafukum
600
Hnh 'himlhyllapL
Pajta rikuwaj tapukuypum
Kay kit1llap1.
44
FIED-LÉGER.
.
Non pas -le roí, le Chef-Monta–
gnard est venu de lui-meme ;
c'e~t
un homme ignoble.
.OÜ.ANTAi.
Mon camr me dit qu'il a disparu
du Cuzco, et cette chouette m'en
donne l'avis.
Parto!ls sur le champ.
· PIED-LÉGER.
Mais abandonnerons-nousStella
1
0LLANTAi.
Que puis-je faire
~Elle
est dispa–
rue! O Stella! Omon amour!
PIED-LÉGER.
Ecoute ce
yaravi
qu~
l'on chante.
pres·d'ici.
Yaravi.
En un clin d'reil j'ai perdu ma
colombe bien aimée.
Si tu veux la voir, cherche-la
aux alentours.
599-638. Malgt·é le titre qu'on lui doune dans le texte, cette chanson ne participe pas
-lu
caractét•e du vrai
yaravi,
et a.ppartient
il.
cette poésie qui, en quec_hua, s'appelle
waynu,
(huaino)
et consiste
il.
dépeindre la natut·e eu la beauté, soit physique, soit
morale,..des personnes. On pourrait l'appeler une ode descriptive.
!,á
'musique n'en est
ni plaintive et mélancolique, comme celle du
yaravi,
ni gaie et dansante comm.e celle
des
crt.shuas,
mais elle constitue un genre
il.
part. Le
huaino
du texte renferme dix
strophes de quatre vers rimant, le
lor
avec 1e
3~,
tous deux de
ro
syllal¡es, et le
2• avec le 4•, tous deux de cinq syllabes. Etant composée presque entiereinent de
métaphores, cette chanson a été tres-mal rendue par les autres traducteurs: C'est pour
cela, et afin de donner une idée plus exacte des .tournures 'quechilás,
qu~
nous
pré~
sentons ici le mot-il.-mot de pl';lsieurs passages.
'