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Tukuy punkun

was~arlmsh.a

563

bis

Hatun-punkullan kiflash.a;

Manañan pipas tiyanflu.

Ollantay.

565

Warmankunar1

L.

Pik1-ltak1.

Hukuflapas

ayh.1push.an

Mana

mi~uyta

tarispa,

Tukullañan sayarispa

Manflaytaña tak1kuskan

Ollantay.

570 Yayanfl ar1 pusakapun

Hatun wasinman

pakarh.uj

41

Toutes les portes sont attachées,

excepté la porte principale ;

il

n'y

a mema pas de gardien.

ÜLLANTAi.

Et

l~s

ser¡iteurs

t ..

Pmn-LÉGER.

Les souris meme ne trouvant

rien

a

ronger, ont abandonné la

maison, et lachouette !'ait entendre

sur le toit

sop

chant sinistre.

ÜLLANTAi.

Peut-étre son pera l'a-1i-'il enlevée

pourla cachar au fond de son palais.

563.

Was~arh.ush.a

(qui est le participe passé du verbe

was

~arh.uy

,

se trouver

attac1ui,

vient de

was~a,

noni d'une corde faite généralement avec la laine du lama,

et quise prend aussi dans lo sena de

fronde.

Les anciens Péruviens.n'avaient pas de

serrures a la maniére européenne, et l'unique moyen dont ils se servaient, et dont

leurs descendants se servent encore aujourd'hui pour fermel' les portes, était de les

attacher avec ces

huascas

(comme on les appelle en espagnolisant le mot) que l'on

passait par deux trous pratiqués a la méme hauteur, l'un dans la porte, ordinaire–

ment de cuir, et l'autre dans le mur. Dans la premiére édition de Tschudi, ce mot se

trouve dans la note, mais la legon du texte est défectueuse. Car le verbe

Wisqarh.uy

veut dire renfermer une chose ou une personne dans un endroit. Dans le méme dramc

d'Ollantai, vera

1190,

ce dernier mot est employé dans ce sena.

Was~

arh.uy

en an–

glais, serait

to lock, to (asten,

et

Wlsqarh.ny,

to shut up, to close in.

Dans la der–

niére éditiondeTschudi,c'e motestdénaturé

(wisqakush.a

au lieu de

Wlsqarh.nsh.a)

par un suffixe qui voudrait dire qu'une :chose s'est enfermée elle-méme dans un en–

droit, ce qni n'a pas'de seña.

563

bis.

Ce vera, qui ne se

lit

dans sucun des autres ,lextes, se trouve dans le mien.

Son authenticité résulte manifestement de ce que, tout-a-fait correct quant au sena,

il

est indispensable pour compléter le quatrain. Nous avons deja fsit observer

que dsns la poésie quechua. on est moins sévére pour la consonnance des rimes que

r!ans la poésie espagnole.

A

in

si,

dans le

2••

et le

3oa•

vers,on fsit rimer

n

avec

a,

deux

voyelles qui se ressemblent beaucoup, comme nous· l'avons expliqué dans la partie

phonétique de notre

Etude prlfliminail'e.

565. Warma

veut direjeune

homme

ou

jeune fllle,

et aussi

serviteur

ou

servante;

car, en. quechua, le genre grammatical n'existe pas. Tschudi l'a traduit par femme

(Frau). comme

si

le quEchua ellt porté

warmmkunar1,

et cette méprise est d'autant

plus ine3:cusable que lui-méme dans son vocabulaire (Kechua-Sprache) distingue

Huarma

de

Huarmi.