Table of Contents Table of Contents
Previous Page  242 / 464 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 242 / 464 Next Page
Page Background

-58-

f

Dialogue second.]

O.LLANTAI, CHEF-MONTAGNARD, HANco-HuAILLO, d'autres Chefs

et la foule du peuple.

Tukny.

(haparispa.)

Inkaykn kawsay wiñaypaJ

Puka unanhata hokar1y

Sama hawarta aysanaykipaj!

ILajta.

(Hawamanta.)

_Inkan pakarm Tampup1 !

770 Inkan pakarm l Inkan pakarm!

1

Hanqn-Waylln.

Ma!Úymanta hask1y Inka

Suyuyk•J koskan llawtuta.

Tous.

(Encriant.)

Sois notre roi

a

tout jamais

1

Arbore l'étendard rouge, et porte

la couronne de joie

1

LEPEUPLE.

(Crie en dehor's).

Tambo a maintenant son roi!

11

se leve comme l'astre dujour!

HANCO-HUAlLLO.

Regois de mes mains la couronne

que te donne ton peuple.

766. Le dialogue qui commence

a

ce vers, et qui dans tous les textes, mon manus–

crit compris, est supposé avoir eu lieu dans le meme endroit et

a

la méme époque que

le précédent, a été isolé par moi, paree qu'une simple lectüre du drame m'a fait com–

prendre que le couronnement d'OllantaY comme roí des Andes n'a pu avoir lieu que

plusieurs jours aprés l'entretien qui précéde, oil

i1

était question de préparer les es–

prits

a

ce couronnement, en exploitant i'aversion des Antis pour la campagne pro·

jetée contre Chayanta, par le roí Pachacoutic. Cette circonstance a échappé

a

Mar–

kham et

a

Tschudi, et c'est ce qui a donné lieu

a

toutes leurs variantes inutiles, et

a

leurs fausseg interprétations du texte dans le dialogue précédent.

768.

ftawar

qui,littéralement veut dire

tresse,est

ici synonyme de

llawtn,

insigne

qu_i était l'équivalent d'un diadéme. Aujourd'hui, le mot

hawar

s'emploie pour dési–

gner toute corde tressée de erina ou de sparte. Dans le 1" texte de Tschudi, le mot

aysanaykipaj,

tu

dois porter,

se lisait

ahinaykipaj.

Cette lec¡on défectueuse, qui

était sans doute le résultat de la maladresse du copiste, a donné lieu

a

Tschudi de

mettre dans sa

2m•

Éd. une variante incompréhensible. Le vers qu'il introduit avant

celui qui nous occupe:

767

bis.

ILawtnykipajtaJ

kamany

Et pour ton diadéme

prépare

est hors de propos. C'est évidemment une addition postérieure qui a pris place dans les

textes dont

i1

invoque l'autorité. Pareillement, dans le vers 768, le mot

sam,

au Iieu

de

sam1,

est déplacé.

bawajta

(kahuacta)

a

celui qui regarde

et

wataypaj,

pour attacher,

ne sont susceptibles d'aucune explication.