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Ollanto.y.
265 h.anpunm hayh_a karkanlu
1
Pik1-Rak1.
(Rayha nuñuyan smh.aypas)
Rayha wiñan kay rinnypas.
Ollantay.
Haku h.oyllurman pusaway.
Pik1-Rak1. '
,
ÜLLANTAi.
Pour stlr, tu étais ce renard!
PIED-LÉGER.
Il
est vraiquemon nez devient plus
fin, et mes oreilles plus longues.
ÜLLANTAi'.
Conduis-moi chez Stella.
PIED-LÉGER.
Il
fait ancore jour.
SC:ENE II.
Grand ealon au palais de
~a Reine·M~re,
qui
y
demeure avec Stella.
LA REINE-MERE ANAHUARKI , STELLA.
Mama-hoya.
HaykaJmanto.n hika Ilak1,
270 Kus1-h.oyllur,
~ntlj
Ilirpun
1
1
LA REINE-MERE.
Depuis quand parais-tu si triste,
Étoile, prunelle du soleiH
mettant
a
la place le ·mot espagnol
asno.
Les raisons prolixement apportées par
Tschudi· dans ses observations critiques, en faveur de la variante llama, de sa seconde
édition, ne sont nullement convaincantes: le renard, ennemijuré des troupeaux de
moutons, et pour cela objet de la hÍiine des pasteurs indiens, expie souvent son avidité
par le eupplice de la corde. C•est
a
quoi Pied-Léger fait ici clairement allusion, en
disant il.
Ollanta~,
séducteur d'une :tille de sang royal, destinéEJ il. faire partie de la
troupe sacrée des vierges du soleil, qu'il pourrait bien lui arriver de :flnir comme le
renard. La comparaison que fait Tschudi entre les oreilles du lama et celles du re·
nard, par rapport
il.lalongueur, est tout-1!.-fait puérile. Pied-Léger dit que ses oreilles
deviennent longues, paree que le renard a le sena de
l'ou~e tr~s-développé.
En outre,
le lama, animal de la taille du cheval, a, toute proportion gardée, l'oreille bien plus
eourte que le renard .
' fl66.
Tschudi aconfondulesens du mothayha,
cela est .vrai;
(sens affirm.) avec celui
de hayhu,
cela est-il vrai1
(sens inierr.) C'est pour cela qu'il le traduit par
viel–
leicht,
peut-etl·e.
270.
Tschudi a de nou'\"eau ,confoudu' Ilirpu
(lirpun)
prunelle,
legon correcte de