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...:.. 26-

315

Kay bash.nyman 'hamny urp1,

Kay:.rihraypi samarikuy,

Kay naw1yp1 paskarikny

·hor1 llika kant1

u~up1

;

, Tukny Ilapaj sam1 h.anpm

·320 Ñaw1ypa Ilirpunm1 kank1

Ñ.aw1ykipm wanlu-wank1

Tukny intij wa'hm 'haypm

ILipitan Ilikan ñaw1yk1

beñiP.rayltita ki'haspa.

325 Simiykitari paskaspa

~apantajml

samayñiyk1.

. hanllan kank1 yayaykipaj

·Tukuy samm, kawsaywanpas:

Ñoh.ata rikuspa h.anpas

330

Kawsay wiñay kusmaypaj,

Kus1-hoyllur.

(honh.ur1kuspa.)

Mu'ham.waranh.a kut1

ILampu yayay 'hak1ykita; .

· ILantuway kay wawaykita

Itinkari'hnn tukuy

J.!

U

ti.

Inka.

335

han'tüi.kiypi,

h.an

ullpuspa

r

Man'haspan 'hayta rimam

!

bawar1y yayaykm kam,

Uywaykm h.anta Ilulluspa.

Wah.anki'hu

~

.....

Viens., ma ,cqlombe, sur mon sein

Et repose-toi a·(!!ns mes bras ;

Développe-toi devant mes yeux,

Voile

d~or

qui m'enveloppes;

Toute ma félicité vient de toi;

Tu es la prunelle de mes

ye.ux,

Et les tiens, scintillant

Comme un rayon de soleil,

Fascinent tous les regards

Qua,nd ta paupiere se leve.

Quand tes levres s'entrouvrent·,

Ton haleine embaume l'air.

Sans toi, ton pere ne saurait

Ni vivre ni jouir de la vie:

Car sa vie entiere est vouée

a_

ton

bonheur.

STELLA.

(Tombant

a

sespieds.)

o

pere si · bienveillant pour moi,

j'embrasse mille fois tes genoux.

Sous ton omb:re disparaissent

tous les chagrins de ta filie.

LE ROI.

Toi, mafille, prosternéedevantmoi!

Je crains quelque malheur!

Toi! aux pieds d'un pere

Qui t'a tant choyée!

Tu pleures

~

....

320.

La variante

rirpun

au lieu 'de

Ilirpun,

dans la

2•

Ed. de Tschudi, n'a pas de

sens en quechua, et nous ignorons si

«

miroir de mes yeux

»

substitué

il

«

prunelle de

•mes yeux ,, a un sens préférable en allemand. Markham qui avait dénaturé le texte

quechua du vers Z10, a laissé celui-ci intact; inconséquence qui nous prouve de plus

en plus que cette langue lui est complétement étrangere. La premiere édition de·

Tschudi porte

lirpun

au lieu de

Ilirpun,

faute évidente du copiste espagnol, qui ne

po.uvait s'imaginer qu'un inot put commencer par la syllabe

lli,

ce qui en espagnol

n'arrive jamais.

. , ,