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[Dialogue
troisil~me.J
·
LES MEMES. CHCEUR DE GARQONS ET DE FILLES.
Huh warma.
Warmaykikunan hamuskan
hanta kusl'hinankupaj
Iaka.
Yaykuykamu'hunku ñ1y
(Warmakunaj baswan.)
Ama p1sim
mi~uy'hu
Tuyallay,
350 Ñustallaypa 'hahranta;
Tuyallay,
Ama hina tukuy'hu
Tuyallay,
Illurina sarata;
Tuyallay,
UN SERVITEUR. ·
Seigneur, tes humbles serviteurs
viennent pour te distraire.
LE
Rol.
Faites entrer tout le monde.
(Les garr;ons et les filles entrent
en dansant et chantent ce qui suit.)
Il ne faut pas manger,
Tourterelle,
Dans le guéret de la princesse;
Tourterelle,
Il ne faut pas consommer,
Tourterelle,
Tout le ma!s de la récolte;
Tourterelle,
349-365. Au Cuzco, dans toutes les fermes, existe encore la coutume de danser des .
rondes qu'on appelle
casuas,
en espagnolisant le mot quechua
baswa.
Ces rondes
consistent en un cercle d'hommes et defemmes se tenant alternativement par la main,
et au milieu duquel se trouve le musicien t¡ui chante la chanson, aprés chaque vers
de laquelle le chceur des danseurs répéte le refrain. La
casua
du texte s'adresse
a
un petit oiseau appelé
tuya,
qui est trés-nuisible au temps de la récolte.
Cocoborus
Chrysogaster Cab.
(V. Tschudi;
Fauna Peruana, II Aves,
p. 222-.) Je l'ai rem–
placé par tourterelle, pour mettre ce passage plus
a
la portée du lecteur
fran~ais.
Le
·musiCJen, le
charango
a
la main, chante les conseils et les menaces adressées
a
l'oi–
seau, dont le chceur entier répete chaque fois le nom en faisant ce qu'on appelle un
balancé, sans interrompre le mouvement général qui porte le cercle de droite
a
gau–
che. Cette chanson, composée de cinq quatrains de vers de sept syllabes
a
rimes croi–
sées,, et qui se chante encore au Cuzco, est tres-altérée dans moa texte, sans doute
pour avoir été c.opiée et recopiée par des copistas peu scrupuleux. Considérant la
le~on
du premier texte de Tschudi comme beaucoup plus ancienne, j'ai
arrran~ré
celle du
mien de maniere
a
me rapptocher autant que possible du texte primitif. Toutefois,je
donne dans
l'Appendice
final, le mien, qui, malgré les variantes, est aussi trés-cor–
rect. Cette observation faite, je m'abstiens de discuter chacune de ces variantes, ce
qui serait un travail sans fin.
352.
Illurina sarata,
le
ma~s
de
la
récolte,
a été traduit par Tschudi
Schmack–
ha(ten ma'is, le ma'is savoureux.
llluy,
veut dire l'action de fouiller le sol pour