Table of Contents Table of Contents
Previous Page  217 / 464 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 217 / 464 Next Page
Page Background

• -33-

410

·Itay. hanka runakunah.a.

hush.owanmi orh.u kayh.a

Paykunapajh.a sayanh.a.

Ñan pusaJ 'hunka waranh.a

Wallawisa sul'askanña

415

Wanh.arñ1ypa tOjyananta,

Pututuypa wah.ananta;

Ñan mah.ana 1mJ2rash.aña

ftaJ?pipas ñan ahllash.aña.

Inka.

TukuytaraJ wajyay, kunay,

· 420

Willanki'hisraJ, pajtapas

Kumuykunman wak1llanpas,

Yawarñinkun an'ha fiuyay.

Rum1-Ñaw1.

An'ha J2iñas huñukunku

Yunkakunata waJyaspa,

425

Ñankunatari paskaspa.

haramantas unkukunku.

Hinan man'hayñinta pakan

lfay pis1sonh.u lfayanta.

Mana 'hakiJ 'hayananta

430

Ñantapas bash.a munaskan.

Ñan akuya kamarisl\a

I.Laman'hista 'haJnanapaJ

sont des laches, incapables de nous

résister en face.

Cuzco seul et ses montagnes se

dresseront devant eux comme une

barriereinfranchissable. Déja qua–

tre-vingt' mille des miens, avéc

leurs massues et leurs

champis

choisis avec soin, attendent impa–

patients le signal du clairon potir

se mettre en marche au son des

trompettes

~uerri~res.

, LE

Roi.

Essayons d'abord de les ramener

a

!lHilU.S,

peut-etre feront-ils leur

soumission pour prévenir l,'effusion

du sang.

<EIL-DE-PIERRE.

Dans leur colare, ils ont ap–

pelé a leur secours les Yuncas

et ils ont obstrué les chemins poúr

les rendre impraticables. Ils se

sont recouverts de cuir. C'est ainsi

que ces lAches de Chayanta dissi–

mulent leur peur. Ils ont défoncé

meme les chemins que nous ne

suivrons jamais. Nos lamas sont

chargés de provisions pour long-

410. Tschudi a traduit trop littéralement le mot

hanka,

boiteuz,

qui, chez les

Indiens, s'emploie également pour désigner un Iache, un poltron. Í'Jans le te:x:te de

Markham, on trouve le mot

llajlla

qui en est l'équivalent: mais cet

auteur~

dans sa

traduction, n'a nullement rendu le sens de sa propre.variante. Dans sa 2• éd., Tschudi

a mis

runallakuna

(runallacuna) au lieu de

runakunah.a,

qui est la le{loncorrecte•.

Runallakuna

n'est pas quechua, car l'ordre ·des suffixes

lla

ct

kuna

est interverti

d'une maniere' qui est sans exell!ple dans tous les ouvrages en langue quechua, ceux

de Nodal exceptés.

Runakunalla

aurait rendu l'idée que Tschudi a traduite par

Maennchen, (petits hommes)

:

mais cette le9on méme serait inconciliable avec le con–

texte qui exige la <Íésinence

h.a

du nominatif, comme on le voit dans notre texte.

411. Voir la note au vers 32.

3