Table of Contents Table of Contents
Previous Page  213 / 464 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 213 / 464 Next Page
Page Background

Parah.aym1 rurunr1,

. Tuyallay,

Anftatajm1miskinpas;

Tuyallay,

355 ÑuhñuraJml ul'[unr1,

Tuyallay,

lLullurajm1 ra(!inpas;

· Tuyallay,

Watashañan hilluyta,

Tuyallay,

Pupash.aykm kantapas ;

Tuyallay,

(Kuftusajml silluyta,

Tuyallay,

Hap1shaykm h.antapas.)

· Tuyallay,

Piskakata watukuy

Tuyallay,

360 Sip1sh.ata bawar1y

Tuyallay,

Sonh.ullanta tapukuy

Tuyallay,

Ruruntataj masqur1y

Tuyallay,

lLik1sh.atan rikunk1

Tuyallay,

Huh ruruta haptlajtm

Tuyallay,

-29

Les grains en sont tres-blancs,

Tourterelle,

Et tres-doux a manger ;

Tourterelle,

Le fruit en est tres-tendre,

Tourterelle,

Etlesfeuilles en sont toutes vertes;

Tourterelle,

Mais l'app!t est déja suspendu,

Tourterelle,

'

Et la glu est préparée;

Tourterelle,

Et je me couperai les ongles,

Tourterelle,

Pour te saisir plus doucement.

Tourterelle,

Demande au

piscaca,

Tourterelle,

Cloué a cette branche-la,

Tourterelle,

Ou

est son camr,

Tourterelle,

Ou

sont ses plumes ;

Tourterelle,

Il a été écartelé,

Tourterelle,

.

Pour avoir becqueté un seul grain·:

Tourterelle,

enlever les racines.

Illur1y

a un sens plus général et signifl.e récolter toute espece de

fruits de la terre.

Illurina

avec la désinence

na,

qui sert

a

tirer les substantifs

des verbes, comme nous l'avons expliqué dans la note sur le vers 49, veut dire sim–

plement

la récolte.

357.

Hillu,

{riandise,

ne doit pas etre confondu avec

Illuy,

fouiller

le

terrain.

Dans l'orthographe ancienne, soit que la voyelle initiale fO.t aspirée ou non, on la fai–

sait arbitrairement précéder d'une

h,

surtout quand le mot commencait par

i.

Cepas–

sage fait allusion

a

la coutume des Indiens, de suspendre un appAt, généralement un

fruit mO.r,

a

portée des branches enduites de glu, afin d'y attirer les oiseaux.

359. Le

piscaca

est un oiseau beaucoup plus gros que la

tuya,

que les Indiens tuent

·et clouent au tronc des arbres, pour servir d'épouvantail aux autres oiseaux, comme

on le fait en Europe pour. les oiseaux de proie. Voir le

Vocabu~aire

final,