Weluta pa'ha wah.anh.a,
Mana ñoh.a'hn paypah.a,
210
hoyllnrta mana riknspar
·Willa,rUma.
Ray hallpaman hnh ruruta
Ruraykny, h.anñan rikunk1
Manaraj'ha ripnkunk1,
Mirankan karn-karuta,
215
ILimpankan 'hay toputapas.
Binan hu'hayk1 puriskan
Binan pis1pank1 hánpas
!
Ollantay.
•Bnhkamaña willash.ayk1
P antash.ayta hatnn yaya;
220
Kunan ya'hay, ya'hay baya,
Bnhllamantan arw1wankl,
Batunm1 arwiway
was~a
Sequ.kunaypaj watash.a.
Raypas, h.or1 qaytumantan
225
S1mpash.a. Rayh.a kaymantan
horr hu'ha siplj kash.a.
Kus1-hoyllnrh.a warm1yñan,
Paywan watash.añan kam
Pay'hn, kunan, yawar kam,
20 -
Et de
fai~e
pleurer le sable,
Que de me . (aire abandonner mon
Étoile de bonheur.
L'
ASTROLOGUE.
Jette une mauvaise graine en
terre, tu la verras, en tres-peu de
jours, se multiplier et grandir au–
dela des bornes du champ.
. Plus le crime débordera en toi,
plus tu deviendras petitl
ÜLLANTAi.
Je veux t'ouvrir mon creur, vé–
nérable pere,et t'avouer mes fautes;
Sache done pour toujours, puisque
tu as surpris mon secret,
Que le lacs qni m'enlace est tres–
lotJ.g,etqu'il finira parm'étrangler.
Po.urtant, étant tissu de fils d'or, il
est bien digne de punir un crime
d'or.
Stella m'appartient déja, je suis
déja lié a elle, et maintenant que
mon sang coule dans ses veines,
216.
Tschudi a traduit par
ScHULD,
dette,le
mothu'ha qui signitl.e
faute,pt!ché, crzme,
grande offense.
Daos
saKechua Sprache
(2•
part. p.
2),
dansla demande de l'OraisonDomi:
nicale,
«
pardonnez-nous nos
offenses»,
rendue quelquefois par e remettez-nous nos
dettes
"•
ce mot est traduit par hu'ha ; mais cela ne veut pas dire que daos la langue
quechua, l'idée de dette soit identique avec celle de crime. Daos le drame d'Ollantal, •e
mot, qui revient plusieurs fois, n•a pas d'autre seos que crime. Voir entre autres les
vers
1201, 1262,1489, 1495.
Puriskan est la 3• pers. sing. du présent de l'ind. du verbe
puriskay, composé de pur1y,
marcher,
et de kay
étre,
et dont le sens,entre autres,
est
croitre, s'augmenter lentement, graduellement.
Nous ne saurions trouver un meil–
leur exemple pour confirmar notre interprétation du vers 634. C'est pour cela que la
variante de Tschudi, copie malheureuse de Nodal, nous a ml!me causé de la peine.
L'idée de changer arbitrairement, daos un ouvrage monumental comme celui-ci, un
mot qu'on ne comprend pas, est un procédé étrange de la part d'un savant, une
sorte de vandalisme littéraire. Le mot punkinh.a, dérivé de punk1y,
ausschewellen,
se
gonfl.er, s
'enfl.er, ne
cor~espond
en aucune maniére
fl.
l'idée que les fautes s•accrois–
sent comme la mauvaise
semenc~.
Le mot anglais
increase
que Markham a employé
ici, rend parfaitement le seos.
218-226.
Ce
passage a été si mal compris par les autres traducteurs, queje suis