Table of Contents Table of Contents
Previous Page  200 / 464 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 200 / 464 Next Page
Page Background

Ya'harh.anm llipdlanta

Pakash.ata noh.a sapay.

Kanta.Jmi ñoh.aJpas kallpay

han .aputa horh.nnaypaJ.

150

WarmaÍnant an nywarh.ayk1,

150

~is

Anhátataj munarh.aykr,

I kunanpas yananayp aJ .

Antr-suyn kamahrj t an

'fukny h.anta r eJSisunki,

hantan Inka munasunkr,

155

ILawtunta h.anw anmr hejtan

Hinantinta b awarispan

Ñawinta

h.anp1tmrarh.an

.

Kallpaykita

pukararh.an

16 -

choses cachées

a

l'esprit du vul–

gaire.

Moi aussi,je me erais assez puis–

sant pourfaire de toi un grand chef.

Des ton 3eune ftge, je t'ai élevé

et aimé t endrement pour te servir

dans cette circonstance.

Le peuple te vénere, comme chef

du pays des Andes; le roi t'aime

beaucoup et voudrait partager sa

couronne avec toi•.

n a promané ses regardssur tous,

Et les a tl.xés sur toi seul.

Il a rendu ton bras assez fort

nence ajoutée au verbe. Uyar1yveut dire uniquement

¿ciJUter,

et uyapay,

¿CIJUter

attentivement .

La preuve frappante que notre texte contient la vraie

le~on,

c'est que

dans la strophe de cinq vers,le mot uyapay rime avec sapay, ce que n•a pas remar–

qué Tschudi, presque toujours malheureux dans ses corrections.

150

bis.

Ce vera dans montexteestleméme que dans celuideMark.ham.Lavariantede

Tschudi n'est pas correcte, En quechua,"l'adverbe prend des auffixes qui correspon·

dent aux temps du verbe qu'il accompagne. Munar h.aykr est le passé du verbe

t'aimer,

et són adverbe anhatataj,

beaucoup,

ne peut admettre, a ce temps, d'autre

suffixe que tataj. Le suffixe punm s'emploie au présent; ainsi anhapunm mu–

naykl serait correct, paree que munaykr est au présent. Au futur,le suffixe serait

pumtat8j : ainsi, anb apumtataj munash.ayk1 voudrait dire

je t'aimerai beau·

coup.

Quelquefois pour l'élégance, ces mémes suffixes

s'~outent

au verbe plutOt qu'a

l'adverbe : Munash.aykrpumta.J a nhata aurait alorsla méme signi1lcation que

le derniljr exemple donué ci-dessus. Je ne !ais qu'indiquer ici les particularités carac·

téristiques du quechua qui donuent

a

cette langue une merveilleuse élasticit4!; car

c'est dans ma grammaire que je les traiterai avec tout le développement qu'elles com·

portent, en méme temps que

j'y

donuerai les exceptions quien limitent l'usage.

150 bis-151. Voici la traduction de ces vers :

Anf:ta tataJ

munarhaykr

Et beaucoup

je t'ai aimé

1

kunanpas

yananayp!ij

Méme dans cette circonstance pour te servir.

La phrase finit ici, mais Tschudi

y

rattache le vera suivant. Sa variante " caman–

cany yanapaypak • est erronée, le verbe camancay n'existant pas eu que–

chua.Kamayveut dire

ordonner,

commander;

le dérivé qu'on pent en tirer au moyen

du verbe kay,

4tre,

est kamaskay,etcelui-ci ID.émen'auraitpasdesensen cetendroit.

Tschudi n'a Cait que suivre trés-servilement

la

l~n

de

Mark.ham,

qui eat Cautive.

Le

mot " yanapaypak • est de méme déplacé

ici.