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Paywlin kunay. Ñoh.atah.a
Kaflapuri ñiwanmam¡u
75 Pimaypas; hnh wahflatah.a.
12-
1
me:;;sag~. "~ais ·qu'~lle
le porte. Si
je m'en chargeais, moi pauvre dia–
ble,
o~
m'appellerait entremetteur.
[Dialogue second.]
L'ASTROLOGUE ET LES PRÉCÉDENTS.
Willa.rUma.
Kawsaj Int1, yup1kftan
Ullpnykuspa. yupayflam!
hanpajtajml wah.ayflám
.Waranh.a llamata; hinan
80 Punflawmykip1 boruspa,
Yawarñmta h.ayllaykipl,
Ninap1 kanash.a, llip1 ,
RuJ!anh.akn, mana ah.uspa.
Ollantay.
Pik1-Itakt, kayh.a hamnskan
85
l~ay
amawta, Willa.rUma,
L'ASTROLOGUE.
Soleil éternel, pro1sterné·devant
toi, moi qui .te mesure dans ta
course,' je· t'admire! Mille lamas
.sont prets
a
etre immolés pour toi
aujour solennel qui t'est consacré :,
apres le jeüne, leur sang.éoulera
en ton honneur, .et l'iminense
M–
cher les consumera tous.
· ÜLLANTAI.
'
Pied-Léger, voic'i venir
Le savant Astrologue. Ce vieux
83.
Dans ce vers, Tschudi n'a pas traduit la locution
mana-ah.nspa
qui veut dire
étant sans manger
ou
jeünant.
Mana,
non,
placé avant un verbe, le rend négatif,
et le suit, en qualité de préfixe,
d<~.ns
tous ses dérivés. Ainsi,
mana-ah.nspa
est le
participe présent du verbe
mana-ah.uy,Atre sans manger,
car
ah.uyveut dire
man–
ger.
Chez les ·Incas, on privai.t de nourriture les animaux destinés au sacrifice; paree
que lejeQne, méme pour eux, était regardé comme un moyen de plll
'iftcation.llest
curieux de remarquer que le jeune, comme rite religieux, était obser;vé chez toutes
les peuplades de l'Amérique méridionale, plus séverement encore que chez les catholi–
ques. M. Uricoechea, dans -l'introduction de sa
Gramática de la Lengua Chibcha,.
dit
que le jeQne était aussi une pratique t•eligieuse chez les Chibchas, la nation la plus ·
importante qui ait peuplé autrefois le territoire occupé aujourd'hui par la République
de la Colombie. On peut voir, en outre, dans le
Vocabulario Paez
(langue d'une autre
nation indienne de la Colombie), par le méme auteur, que la coutume dont
il
s'agit
était en vigueur chez cette nation; et dans sa langue, on trouve le tnot
QUIS
q,ui veut
dire
abstinence religieuse
ou
jeüne.
La variante de Tschudi dans ce vers est tout
A
fait incompréhensible.
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