Table of Contents Table of Contents
Previous Page  328 / 406 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 328 / 406 Next Page
Page Background

318

~IOEURS

ET RELIGION.

elle le plus

a

souffri r de ce ftéau, qui naturellernent sévit

aus i daos le pay italiens les plus voisins de

l'

AlIemagne.

Les édits et les bulles des papes eux·mémes

I

visent surtout

la Lombardie, province oil regne l'Ordre de Saint-Domi–

nique, les dioeeses de Brescia et de Bergame, et Cré–

mone. D'aulre part, Sprenger nous apprend par son

livre célebre, le

I

Jll/alleu$ maleficarum}

qui e t

a

la fois

~héorique

et pratique, que des la premiere année qui

Sllivit la bulle, 41 sorcieres fureot brCtlées

a

Cóme ; quan–

tité d'ltalienoes se réfugierent sur le territoire de

l'arcbiduc Sigismond, oil elles se croyaient encore en

sOreté. Enfin la sorcellerie g'établit

d

demeure dans

quelquesmalheureuses vallée' des AIpe , parliculierement

daos le val Camonica

t;

le systeme employé pour détruire

la sorcellerie avait évidemment réus i

a

infester pour

toujours de rerreur qu'on voulait extirper, des popula–

lalions qui avaient quelque disposition , péciale

a

s'y

adonner. Cette sorceIlerie, essentiellement alIemande,

forme une variété qu'on reh'ouve dans des hi toires et

dans des nouvelles de Milan, de Bologne, etc. '. Si les

praliques dont nous parlons ne se répandirent pas davan–

tage en Italie, cela tenait peut-étre

a

ce que ce pays

I

D'Alexandre VI, de Léon

x,

d'Adrien VI.

i

Qui est cité comme la patrie lé6cndaire des wrcieres dans

J'Orlalldino,

cap.

1,

str.

12.

3

P.

ex.

BANDELLO,

111,

nov, 29, 52.

PRATO,

AI·ch. s/or. ,

UI,

p. 409.

_ BURSELL1S,

Anll. BOllon.,

ap.

MURAT.,

XXIlJ, cnl 897, raconte

déj~,

~

propos de l'année

1468,

la condamnation d'uo prieur de l'Ordre

des Servites, qui te nait un lupanar d'esprits :

Cives BOlloniense6 coire

faciebat cum dannollibus in specie lIuellarum.

11 offrait aux démons des

sacrifices en forme, - Voir un pendant A ce fait dan PI\OCOP.

B ist, aI'calla,

cap.

XII,

OÜ une véritable maison de tolérance est

fréquentée par un démon qui met Ala pOl'te les hótes qu'¡¡

y

ren–

contre. - Galateo

(p.

116

ss.) (voir plus haut, p. 308, note 1)

constate aussi la croyance aux sorcieres, qui était alors 6énérale–

ment répandue :

flotare per longillqua. regiones, choreaf per palude.

dicere el do:monibus cO/l!j"edi, illgl'edi

el

egredi per clausa ostia elfocamill4.