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MOEURS ET RELIGION.
p.
329
ss.) donne nettement
a
entendre qu'il est en rapo.
port avec des esprits bienfaisants
1.
Le méme auteur e'st
aussi convaincu de ¡'ex.istence de toute une hiérarchie de
démons malfaisants qui demeurent dans une région sub–
iunaire et dont l'attention est sans cesse tournée vers la
nature et vers la vie des hommes
1;
il
raconte
m~me
qu
il
a été personnellement en contact avee des esprifs
de eette espece, et eomme le but d.e cet ouvrage ne nou!!
permet pas d'exposer systématiquement la croyance
aux esprits telle qu'elle existait alors, nous citerons du
moios
a
titre d'exemple unique la relation de Palin–
genios '.
11 s'est fait instruire par un pieux ermi1e de S. Silves–
ITO,
sur le mont Soracte, du néant des choses de la terre
et de la vie bumaine. A la tombée de la nult
il
se met
en route pour Rome. Au clair de la lune
i1
vDit
sur la
route tr.oís hommes qui viennent se joindre
a
lui; ¡'un
d'eux l'appelle par
s.onnom et lui demande d'ou
il
vicnt.
PaLingenius répond : " De chez le Sage, sur celte
m.on–
tagne la-bas. - Insensé, répLique l'autre. crois-tu réel–
tement qu'il y ait des sages sur cette te·rre? 11 n'y a que
des étres supérieurs
(Divi)
-qui possedent la sagesse; nous
sommes de ces étres-la. bien que nous soyons revétus
de la forme humaine; je m'appelle Saracil. et ceux-ci se
nomment Satbiel et Jana ; notre empire est situé t.out
pres de la lune; c'est la que.
demeure~t
en général la
fou,ie des étres intermédiaires qui regnent sur la
t~rre
et la mero " Palingenius demande a
s.oninterlocuteur,
oon sans ' une terreur secrete, ce qu'ils vont faire
ti
Rome. 11 re.;oit ceUe réponse :' " Un de nos compagnons,
1
ZodlactU
oil".
XII. 363
~
589
er. x,
398
lB.
t
¡bid. ,
IX, 291
ss.
• ¡bid.,
X, 770 SS.