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MOEURS ET RRLIGION.
viennent Séneque et le petil nombre des écrits d'Aristote
qui avaient été traduits en latino Le fruit de ceHe étude
fU f, en atte ndant mieux, la faculté de réftécrur sur les
plus grandes choses et d'appliquer l'esprit
a
d'autres
étude qu'a ceHe des dogmes reügieux.
Au quinzieme siécle, ainsi que nous l'avons
VU,
les
écrits de l'antiquité se répandirent parlOut; enftn, tons
les philosophes grecs qui exislaient encore flll'ent conous,
du moins sous la forme de traductions lalines. Or,
U
est
I~e
-rema rquable que quelques-uns des plus ardenls pro–
moteur de ce mouvement intellectuel pl'atíqueót
la
piété
la plu scrupulcuse, el tombent méme daos l'a céli me,
(T. 1, p. 341.) Le Carnaldule Ffa Ambrogio, quío en sa
qualité de grand dignitairc de l'Église, parait occupé
éxclusivement d'affaires r eligíeuses, mais quí, ensa qua–
lité d'humaniste pa5siouué, emploie tout son temps
a
traduire les Pére. de l'Ég lise grecque , ne parvient pas
a
étooffer l'ambition Iiltéraire qui le consume: cédant plus
a
un besoill intérieur qu'A une impulsion vellue du dehors,
il
commence
a
lradúire Diogene Laerce
l.
Ses contem–
porains. Niccolo Niccoli, Giannozzo Mannelti, Donato
Acciajuoli, le pape Nicolas V,joignentt a une va te
érll–
diLion la eonnaissance a profondie de la Bible et une
piété exemplaire. Nous avon eu occasion d'en dire
a
- peu pres autant de Vittorioo da Feitre. (T. 1, p. 261 s.)
.. Le meme Maffeo Vegio qui compo a le treizieme chant
de
l'Énéirk,
avait pour la mémoire de
~aint
Augu lin et
I
~o mp.
le remarquable exposé de
VOlG'r,
Rellaiwntce.
p.
165-.7<0.
- Rappelons incidemment les admirateurs d'Ambr. Camald. Hie–
r ooymus AliotLi, ces bommes épris d'humanisme, un peu bornés,
mais tres-sincere ; comp. les
Opuscula
d'.Aliotli,
cura
G. M.
Scar–
tJlulii,
2
voJ .
A¡'euo,
1169.
~ V~ll4iallO
fioren/.,
p.
26, 320, 345, 626, 651. - MVJ\,LT. , XX,
col.
532,
sur G. M.