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1'tl00URS ET RIiLIGION
C'étaient sans doute des príncipes de ce genre quí faíl–
lirent conduire au búcher Galeottus Martius
1,
si le pape
Sixte IV, son ancien éléve, attendl'i peul-étre par les
príeres de Laurent de Médicís, ne l'avait arraché
aUl
mains de l'ínquisition de Venise. Galeolto avait écrit
ceci : Cclui qui
.e
conduit bien el qui agit -d'apres la ¡oi
naturelle enlrera au ciel,
a
quelque peuple qlúl appar–
tiennc.
Examinons, par exemple, au point de vue religieuI,
la conduite d'un des membres les moins illustres de la
grande légion, de Codrus Urceus
l ,
qui a débuté par étre
préeepteur du dernier Ordelaffo, prince de Forli, et qui
ensuite a été pendant de longues années professeur
a
Bologne. 11 ne ménage pas au clergé séculier et aux
moines les allaques ob.ligées;
il
pousse, en géoéral, la
bardiesse jusqu'au cynisme; d e plus,
il
se permet de
méler constamment sa personne
a
ses récits, sans préju–
diee d'bistoires locales el de farees grossieres. l\Jais
il
sait aussi parler en termes édlfiants de I'Homme-Dieu et
se recommander aux priel'es d'un saint prétl'c
J.
Une foia
entre autres
il
a l'idée, apres avoir énuméré loutes les
absurdités de la religion pa'ienne, de continuer ainsi :
I
Paul. JOVII
Elogia litt.,
p. 90. Toutefois,
G.
M. rut obligé de
falre amende honorable sur une pl ace publique de Venise. Voir
la lettre de
G.
M.
a
Laureot de Médicis, Venise, 1478, 17 mai, aveo
priere d'iotercéder aupres du Pape.
Satis enim pllIilarum dedi,
dans
C. MUAGOL.l.,
Codro Urceo,
Bologne, 1878, p. 433.
I
Codri Urcei Opera,
au commeocement de sa vie, par Bart. BUNcllllts,
CDsuite daos ses deux leltons philoJogiques, p. 65, 1St, 278, etc
'U
dit quelque part,
In laudem Cliristi:
Phrebom alil vates musasque Jovemque sequuntnr,
Al mlhi pro vero nomine Chrlitus crit.
Afoccasion (fol. X
J,
1,
prena aUSSJ a partle les sectalres de Bohéme.
Ceux-ci, du U1Jins Jean Huss et Jérome de Prague, n'ont peut-étre
été défendus que par le Porrge daos sa célebre lettre
a
Léon
Arétin, daos laquelIe illes compare
A
lIIucius Scévola et
A
Socrate.