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~30 MOEUR5 ET RELIGION.
n'était plu~ possible, comm:e jadis, de lluoir de simples
opW10ns (p. 8 ss.), et il était facile d'éviter I'hétérodoxie
lout en usant de la plus gllande liberté de Flarole a
l'é~afd du clel'gé. A m1!Xins .de l'in~nenltion d'un partí
puissant (comme pour Savonat'ole) ou de la répresS'ÍGn
du crime de maMfice (ca-s qni se pTésenta souvenlt daos
les villes de la haute ttalie), les b.Ochers ne 'Se dresséfiClllt
plus que par excepllion a la lfin do quinzt.eme et au com–
men.cement Idu seizÍ'eme siede. Plllsieol's f(i)is, les inquJisi·
teurs se. wntenterent, pallaH-il, d'uf1e r.éftr.actatioo toute
superfi:cielle; d foü méme, dI a'I'riv.ait qu'OOl leu.r
arrachai.tJe eondamné des mains pendant qU'(i)fl le cou....
duisait au . A B()Logne (1452), le J~réll'e Nicalo
da Vel'ona avait été dégradé sur une estrade en bois
élev~ devant l'église San Damenic6, comme nécrpman¡t.
e10rciste et sacrilége, et l' on allait le conduire au btlch'er
dressé sur la piaua, lorsqu'en ohemin j,¡ fut délivré par
une troupe de gens qu'avait envo~és le Jrobann,üe ACl l1me
Malvezzi, qui était oonnu C6Jmme un grand ami des héré–
tiques et un intrépide violateur de nonnes. Le légat
(cardinal Bessar1(¡)1l!) lile put ,fai'fe aooMer dans la suite
qu' uo seul des ,au;teurs de ce coup <de maie, et celui-1I1
véque aussi .bien que celui de l'inquisiteur dominicain. Vasari
dit : Raeconla,i ancora, che Sarrdro accuso per bu/·la un amico $UOdi ere, iIJ
al vicario .. e colui, comparendo dimando chi l'aveva accusato e diche. Perche
tsundogli dmo, ,che Sa1ld17o era 8tato, il quate 'lliceva, ch, ,tgli teneva l'opi–
/tione degli epicurei. e che ,l'anima marine col corpo .. voUe vedere I'ltCcu,a–
tore dinanzi ,al giudice : ,onde, ,StelldrO comparso, di88e : Egli evero che i"(J
'o que$ta opinione del/' allima di co.tui, ohe ,e..na bestia. O/tre ,cio, non panl
.. "Voi che ,ía eretico, rpoiche, I"elUa avere IcUere o appena .aper leggere,
comenta Dante e mentova lit $tlO nome inllallO? (U paratt que Vasari
commet iei une Ilésere inexactitude. La spiri:tuoJle défense de
l'accusé mon1Jre que Sandro ne rep1'ochait pas a 'oe de"nier de
croire A l'anéantissement de l'Ame avec lé corps, mais de croire
ala métempsycose. L'a-ccllsalÍon ne f!'l ()U v-art 'P'OTter S1Ir les dceux
hé1'é ies A la fois, aHenllu que l"tlneest en contradiction r:;vec
l'aut-re:)