Table of Contents Table of Contents
Previous Page  238 / 406 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 238 / 406 Next Page
Page Background

228

MOEURS ET

íULIGION.

moines ne soot pas bien sévéres les Dns pour les autres,

el

ils s'imposent comme pénitence un

Pater noster

daos

de cas oil ils refuseraient l'absolutioo

a

UD

JaIque,

tout comme s'jJ était coupabJe d hérésie.

~

C'est pour–

quoi la terre devrait s'ouvrir pour engloulir tout vivants

ces scélérats, avec ceux qui le-s soutieonent.

n

Daos uo

autre passage, Massuccio, con idérant qu'a prés tout la

puissance des moines repose priocipalement sur la

crainte de I'autre monde, exprime ce vOlu bien curieux :

• 11 n'y aurait. pas de.meilleur chAtiment pour eux que

si

Dieu alla'it supprimer le purgaloire; alors ils ne pour

4

_

raient plus vivre d'aumónes et seraient forcés

de

repren

dre

la

beche. "

Si l'on pouvait se permeltre d'écrire ainsi sous Fer.,

rante, en s'adressaot

a

lui-meme, cel a tenait peut-étre

a

ce que le Roí était ¡rriLé

a

la suite d'un fa ux mil'acle

par Lequel

00

avait voulu lui en irnposer

l.

On lui avait

pré eolé une tablc de plomb avec une ioscrip tioo, qu'on

avai t tl'ouvée daos la terrc, pl'es de Tareote, et

1'00

avait

. voulu le forcer, au oom de saiot

Calaldu~ ,

a

persécuter

les

.J

uifs, ainsi que l'avaient fait les Espagools et les

papes

1;

mais

il

découvrit la supercbcrie et brava la

colere des mystificateurs. II avait aus i fait démasquer

un faux jetlneur, suivant ainsi un exemple donné autre-

~

Ponr ce qui suit, comp. Jovian.

PONTAN.,

De sermone,

J.

11,

cap.

XVII,

Opp.,

11. p. 1623, et

B"'NDIiLLO,

parte 1, no v. 32. La fu reur

du

Fraler FrlJltcl6ClU,

qui avai t veulu frapp er I'e prit du Rai par

une apparition de S. Cataldus, fut si Sl'ande apres I'échec qui

suivit sa tentative, el I'on en jasa tant,

ut Jtaliaferme omnis ipseque

¡JI

primis ROf/I/lntU l'ontifa

de

t/lh/te hujru fueril in"enlione loUicilus

alf/,u

cl1l3:iw.

• Alexandre VI et Jules 11, don t les cruelles mesures sont dési–

snécs par les ambassadeurs vénitiens Giustiniani et Sode l'ini, non

comme étant inspirées par le sentiment religieux, mais commo

des moyens d'eltorquer de l'argent aux Juil's. Comp.

lit.

BnoscB.

Bnltre

h'6tor.,

t.

XXXVII.