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ftfOEURIS ET
RELI'GION.
,
SaccheUi, on dtrait,
a
voil' ces attaques violentes cootre
les moines el les nennes\ que le sujct est épui é. Mais
vers l'époque' de, la Reforme, la!
viruleD~e
des éCEÍvains
gralIldit eD'(mre. Nous
reOOfl~ons v~lonltie-rs
a
citer' Aré-
tin, p.Hlce· que, daos les
Ragionamenti,
la vie momHla\'e
n' est pour lui qu'un pré' ex'lre
a
d'évelopper librement
d~s
id ' es touleSi peTs:(')on.eIlGs; mais nous: ill'voquerons le
lémois'nage que Massuccio nous fournit dans, ks dlx
prem~~res'
de ses cinquantc
D'O
uve11es. Ces récitS' (i)'D.t
été
écrils.so,us l'inftuence de la plus p'rnfonda indíglllltion et
dans un but de. propagande; l'auleur les, a dé'díés aux
plus g.rands pel'SOnn9ges, méme' au roi Ferl13nlc et au
pf1.ince Alph'ODse de Naples. Quant 3UX bistorres elles–
mémes, elles son andennes pour la plupart, el quelques–
unes
00
été
dféja.
lla'Contées
pal'
Boecace r mais
iI
en est
gui sontl d'une terrible actualíté. L'ex-ploilation des
masses populailes par de fiaux mil'acles, jointe
a
la
conduite scandaleuse' du clergé, a· de quoi révolter le
sp'eel!a1eUr qui raisonD'c'. En' parlant de minorités qui
parcourcnl le> pays, l'auteur dit : " lis, trompent, voleot
et
pailla,rd~nt,
ell,
quaod' its
SOllit
a
bout d"expédients, ils
pllcnoeot dres airs· de saiorts et font des miTa
cl
es, l'un
montraot l'babi't d'e sainlt
Vio(leot~
I'autre un écrit
I
de
saintJ mernalldin,
UQ
troisieme la\bride de r<loe de Capis- •
~
trano.
11
...
D'autres " s'adjoignent des compar es qui
{oot semblant
d'~l..re
3veus'les
0.0
malade.s
a
la mart, el
qui
tout
a
coup' guérisscot au milíeu de la foul'e, eo tou–
chant le burd de reur froc ou les religues qu'ils out
apporlées
i
la-dessus, tout le monde crie au miracl!e,
00
rooue les cIo.ches et l'on I1édige. des proces- v,erbaux
soleunels qui' nteO' finisseot pa'S •. Souvent on vuit
t
L'Ol'dine.
11
s'arrit
probablemenl
de son
tableau portan'
l'¡il$cription 111S.