Table of Contents Table of Contents
Previous Page  236 / 406 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 236 / 406 Next Page
Page Background

226

ftfOEURIS ET

RELI'GION.

,

SaccheUi, on dtrait,

a

voil' ces attaques violentes cootre

les moines el les nennes\ que le sujct est épui é. Mais

vers l'époque' de, la Reforme, la!

viruleD~e

des éCEÍvains

gralIldit eD'(mre. Nous

reOOfl~ons v~lonltie-rs

a

citer' Aré-

tin, p.Hlce· que, daos les

Ragionamenti,

la vie momHla\'e

n' est pour lui qu'un pré' ex'lre

a

d'évelopper librement

d~s

id ' es touleSi peTs:(')on.eIlGs; mais nous: ill'voquerons le

lémois'nage que Massuccio nous fournit dans, ks dlx

prem~~res'

de ses cinquantc

D'O

uve11es. Ces récitS' (i)'D.t

été

écrils.so,

us l'inftuence de la plus p'rnfonda indíglllltion et

dans un but de. propagande; l'auleur les, a dé'díés aux

plus g.rands pel'SOnn9ges, méme' au roi Ferl13nlc et au

pf1.ince Alph'ODse de Naples. Quant 3UX bistorres elles–

mémes, elles son andennes pour la plupart, el quelques–

unes

00

été

dféja.

lla'Contées

pal'

Boecace r mais

iI

en est

gui sontl d'une terrible actualíté. L'ex-ploilation des

masses populailes par de fiaux mil'acles, jointe

a

la

conduite scandaleuse' du clergé, a· de quoi révolter le

sp'eel!a1eUr qui raisonD'c'. En' parlant de minorités qui

parcourcnl le> pays, l'auteur dit : " lis, trompent, voleot

et

pailla,rd~nt,

ell,

quaod' its

SOllit

a

bout d"expédients, ils

pllcnoeot dres airs· de saiorts et font des miTa

cl

es, l'un

montraot l'babi't d'e sainlt

Vio(leot~

I'autre un écrit

I

de

saintJ mernalldin,

UQ

troisieme la\bride de r<loe de Capis- •

~

trano.

11

...

D'autres " s'adjoignent des compar es qui

{oot semblant

d'~l..re

3veus'les

0.0

malade.s

a

la mart, el

qui

tout

a

coup' guérisscot au milíeu de la foul'e, eo tou–

chant le burd de reur froc ou les religues qu'ils out

apporlées

i

la-dessus, tout le monde crie au miracl!e,

00

rooue les cIo.ches et l'on I1édige. des proces- v,erbaux

soleunels qui' nteO' finisseot pa'S •. Souvent on vuit

t

L'Ol'dine.

11

s'arrit

probablemenl

de son

tableau portan'

l'¡il$cription 111S.