ClJAPiTRE U. - LA RELlGION DANS LA VII! JOURNALmRB.
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ignorance profonde, que les pbilosophes eL les lhéolo–
giens oe fool que radoter sur ce questions, que toules
les religion ool leur miracles, mais que ces miracles ne
prouvent rien, el que, finalement, on peut les ramener
II de
phénom~oes
nalurel qui nous sonL encore incon–
llll .
(JuanL
fl
la foi qui tran porte les mootagnes, telle
qu'elle se manife tait alor chez les uccesseur de Savo–
Jltlrole,
i1
la con tate comme un
pbénom~ne
curieux,
loulefoi ans faire aueuoe réflexion méchante.
o pré ence de ceHe di po ilion des esprits, le
clerg~
et le moioes llvaient un graod avantarre : c'e
t
qu'on
étail habitué 11 eUI, el que leur existence e mélait
a
re
Lteoce de tout le monde. C'est
l'ava~tage
que loutes
le inslitutions ancienoe et puissantes ont eu de tout
tcmps ieí-bas. Chacun avait quelque parent sou la sou–
tane ou sou le froc; chacun e pérait plus ou moios
trouver de protecteur dao le clergé ou puiser un jour
duu. le lré or de l' Égli e; chacun voyail au centre de
l'llalie la curie romaine, qui parfoi enrichi ait tout
a
coup ses aflidés. PourLaot
iI
fa ut faire re ortir ce fail
que loute ces
00
idérations n'enchaioaieot oi la langue
ni
la plume de per onoe. Les joyeux conteur satiriques
sont pour la pluparL de moine, des prébendiers, etc. :
le Pogge, I'auteur des
Facétics,
était ecclé ia. tique; Fran-
e c Serni, le atirique, avait un canooicat; Teofilo
Fol ogo, qui écriL
l' Orlandino,
élail Séoédi lin, quoique
S n di tin irr gulier; Malteo Bandello, qui , dan ses
N()tlUelles)
ridiculie
l'
rdre méme auquel
il
appartieot,
étaiL Dominicoio, et, de plu , oeveu d'uo général de cet
Ordre. E t-ce uo
exc~s
de écurité qui leur met la plume
rt
la main? e (-ce le be oio de e sou lraire
a
la réproba–
lioD qui 'aLLache
a
leur parei1s? ou bien estece cet
égoismc pes imi te qui preod pour devise- : " Apres