Table of Contents Table of Contents
Previous Page  243 / 406 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 243 / 406 Next Page
Page Background

ClJAPiTRE U. - LA RELlGION DANS LA VII! JOURNALmRB.

2Sl

ignorance profonde, que les pbilosophes eL les lhéolo–

giens oe fool que radoter sur ce questions, que toules

les religion ool leur miracles, mais que ces miracles ne

prouvent rien, el que, finalement, on peut les ramener

II de

phénom~oes

nalurel qui nous sonL encore incon–

llll .

(JuanL

fl

la foi qui tran porte les mootagnes, telle

qu'elle se manife tait alor chez les uccesseur de Savo–

Jltlrole,

i1

la con tate comme un

pbénom~ne

curieux,

loulefoi ans faire aueuoe réflexion méchante.

o pré ence de ceHe di po ilion des esprits, le

clerg~

et le moioes llvaient un graod avantarre : c'e

t

qu'on

étail habitué 11 eUI, el que leur existence e mélait

a

re

Lteoce de tout le monde. C'est

l'ava~tage

que loutes

le inslitutions ancienoe et puissantes ont eu de tout

tcmps ieí-bas. Chacun avait quelque parent sou la sou–

tane ou sou le froc; chacun e pérait plus ou moios

trouver de protecteur dao le clergé ou puiser un jour

duu. le lré or de l' Égli e; chacun voyail au centre de

l'llalie la curie romaine, qui parfoi enrichi ait tout

a

coup ses aflidés. PourLaot

iI

fa ut faire re ortir ce fail

que loute ces

00

idérations n'enchaioaieot oi la langue

ni

la plume de per onoe. Les joyeux conteur satiriques

sont pour la pluparL de moine, des prébendiers, etc. :

le Pogge, I'auteur des

Facétics,

était ecclé ia. tique; Fran-

e c Serni, le atirique, avait un canooicat; Teofilo

Fol ogo, qui écriL

l' Orlandino,

élail Séoédi lin, quoique

S n di tin irr gulier; Malteo Bandello, qui , dan ses

N()tlUelles)

ridiculie

l'

rdre méme auquel

il

appartieot,

étaiL Dominicoio, et, de plu , oeveu d'uo général de cet

Ordre. E t-ce uo

exc~s

de écurité qui leur met la plume

rt

la main? e (-ce le be oio de e sou lraire

a

la réproba–

lioD qui 'aLLache

a

leur parei1s? ou bien estece cet

égoismc pes imi te qui preod pour devise- : " Apres