Uf!
LA SOCIABILITÉ RT LES FETES.
corps, le teint, la couleur et la disposition natureIJe des
chcveux
l.
On vise a rééiliser par tous les moyens uQ.
idéal qu'on s'est forgé, et l'on se fait a cet égard les
illusions les plus siogulieres, les plus maoifestes. Nous
ferons complétement abstraction du costume,ordinaire,
qui, au quatorzieme siecle
1,
peche par la bigarrure et par
relces de richesse, máis qui plus tard devient plus élé–
gant tout en restant riche, et nous nous bornerons
a
la
toilette dans le sens le plus étroit du mot.
Tout d'abord on porte, on quitte et ron reprend de
faux tours de cheveux, méme en soie blanche ou jaune',
jusqu'a ce que vienne un prédicateur de caréme qui
touche les creurs trop portés aux vanités du monde
j
alors s'éleve sur une place publique un élégant bOcher
I Comp. les passagrs correspondants de Falke : Modes et cos–
turnes allemaods.
Etude $Ur l'histoire de la culture en Allemagne,
en
deux parties, Leipzig,
1858.
'i
Sur les Florentines, comp. les principaux passages de Giov.
VILLANI,
X, 10
et
152.
(Ordonnances relati"es
a
l'habillement e/ leur sup–
pression;
Matteo VILLA
1,
1, 4.) (Luxe incroyable A la suite de la
peste.)Le gl'and édit de
11130,
pOl'tan t r églementation de la mode,
ne permet entre alltreS, sur les babits des femmes, que des
figures brochées, et défend celles qui sont simplement • peintes.
(dlpil/to).
Faut-i1 entendre par lA l'impression sur étoffes? -
n
est probable que non;
i1
est plu tót A supposer que les figures
étaient peintes a la main, ce qui rendait les babits beaucoup plus
chers; c'est la ce qui aura sans doute motivé l'interdiction de ce
luxe tout pal'ticulier. L'impression sur étoffes aurait collté meil–
leur marché que le brocbage. Voir une longue énumél'ation
d'artifices de toilette employés par les femmes dans 80CCACB,
De
caso"ir,
il/.,
lib. 1, cap. XVIII,
/11
mulierel.
• Les fausses nattes en cheveux s'appellent
capelli morli.
Les
hommes aussi portent des perruques : témoin Giannozo Maoetti.
Vesp. BI5Tt>
Comlnen/ono,
p.
103.
(11 est possible qu'il oe faille pas
entendre ainsi le passage de l'auteur, qui n'est pas tout a fait
clair.) - Sur les fausses deots en ivoire que se fait mettre un
prélat itaJien, mais dans le seul but de conserver
la
netteté de sa
prononciation, voir ANSHBLlIl,
Chronique de Reme,
IV,
p.
30 (1508).
Déja dans Boccace il
e~t
question de dents d'ivoire :
Deme. cnm
slIblatos re/ol'mare ebore/Ulcalo, pigmenlil ge'fllnisiue
i/l
albedinem repocar,
rrillinaflt.