,JI
LA SOCIABILITÉ ET LES rETES.
du moins les Italiens aieot laissé la plupart des hólel–
leries entre les malos des AlIemaods
J,
qui se livraieot
saos doute a ce genre d'industrie surtout a cause des
pelerins qui se reodaient aRome , Pourlant l'auleur de
eette asserlion u'a peut-élre voulu parler que de la caro–
pague, attendu que dans les villes de quelque impor–
lance c'étaient les bótelleries italiennes qui occupaient
le premier raog '. L'ahsence d'auberges conveoables a
la campagne pourrait aussi s'expliquer par le peu de sécu–
rité que les voyageurs trouvaient en dehors des villes.
Gesta la premiere molté du seiziéme siécle que remon te
c:ette école de polilesse dont Giovanni della Casa, Flo–
rentio de naissance, a publié l'bistoire sous le litre:
fl
6alateo.
L'auteur de cet ouvrage prescrit noo-seulement
la propreté daos le seos le plus étroit du mot, mais
4mcore la rupture avec toutes les 'habitudes que nous
appeloos d'ordinaire
a
malséantes ", el
il
en parle avec
I'assurance imperturbable du moraliste qui proclame
les plus hautes lois de la morale. Daos d'autres Liltéra–
tures, ceHe queslion est traitée d'une maniere moins
systématique et moios directe; la lec;on se dégage
J
SVLVIUS
Al)/US
(Vila/ paparum,
ap.
MORAT.,
JI,
m, col.
880)
dit
11 propos de
BACCANO :
Pauea sum mapaJia, eaque hOlpitiaflUiunl T/&etl–
tOlljei;
!toe
homilllm,
gentil
lolal/' fere Ilaliam hospilalem faei/,' ubi
nOll
repel'eris hos, fteque diuersol'iun, qUa/I'a,.
!
Franco
SACCBETTt,
nov.
21 , -
Vers 1450, Padoue se vantait de
posséder I'hotel du Breuf, qui était grand et beau comme un palais¡
et qui avait des écuries oil I'on pouvait loger deux cents chevaul:.
Michele
SAVONAR.,
ap.
IIluRAT.,
XXIV, col.
t
175 ss. - Florence avait
prés de la porte S. Gallo une des plus grandes et des plus belles
hotelleries qu'on ptlt voi r ; mais,
~
ce qu'j\ paratt, ce n'était qu'on
lieu de récréation pour les gens de la ville, V
A.RCffl~
Stor.jiol·en/.,
111,
p,
86.
Par contre,
a
l'époque d'Alexandre
VI,
le meilleur hotel
de
.Rome était encore entre les mains d'un Allemand. Comp. la tres–
c:urieuse notice qui se trouve dans le manuscrit de Burcardus
(GUOOROVtUS,
Bis/.
de
la
DilIe de
R(Jt!U.
vn,
p 861, note 2); comp.
aussi
ibid.,
p. 93, notes 2 et 3.