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LA SOCIABILITÉ BT LES
PETES.
demanderons uo peu d'indulgence pour un élranger qui,
daos une question aussi
controvers~e,
se raoge tou(
simplement
a
I'opioioo dominante.
11 est possible que, dans la littérature et dans la pOésie, .
les querelles auxquelles cette question donna lieu aient
fait autant de mal que de bien, et que le purisme ait
éloigné plus d'un auteur d'ailleurs bien doué de l'expres–
sion simple et na"ive. D'autres, qui possédaient la langue
avec toutes ses ressourees, ont pu mettre au-dessus de
tout son allure majestueuse et son harmonie oaturelle,
et
saerifier ainsi le fond
a
la forme. En effet, un :mssi mer–
veilleux instrument fait valoir les moindres ' motifs.
Quoi qu'il en soit, au point de vue social, ee tte laugue
avait une haute ·valeur. Elle complétait le développement
de l'individu, elle forc;ait l'homme cultivé
a
garder de la
tenue méme dans les circonstances les plus vulgaires, et
11
conserver la dignité extérieure jusque dans les éclats
de la passion. Sans doute, l'ordure et la méchaneeté s'em–
parerent aussi de ce vétement elassique comme jadis elles
s'étaient montrées sous le masque de l'atticisme le plus
pur; mais, du moins, les sentiments les plus nobles el les
plusdélicats trouverent daos eette langue l'expression qu'il
leur
fallait. Mais elle est surtout importante au point
de
dance de tous lesjout's, dans les publications officielles et dans les
protocoles judiciaires, enfin dans les cbroniques et daos la Iittéra–
ture franche. 11 faudrait aussi tenir compte du maiotien des dia–
lectes italiens
:t
cóLé d'un latio plus ou moios pur, qui servait
alors de laouue officielle. -
LiNOI,
Forcianm queltiones,
fol. 7·, com–
pare les di verses manieres de parler et de prononcer dans les
différenLes viJIes de I'ltalie. Relativemeot
:t
la maniere de parlet,
n
dit, par ex. :
Httnuci "ero quanquam cQ!teri. ezcellant, effug,re talllGl
IWn possunt, quin el '-p.i ridiculi
.iJlI,
a,!1 .alttm quin .e
mutuo
lactre1ll;
quant
:t
la prononciatioD,
iI
reconnatt surtout la supériorité del
Siennois. des Lucquois et des Florentins; m'ais
iI
fait,
~
propos del
floren ce, la remarque suivante :
Plu, Uucunditati,) .¡¡herll,';
"""
_ i"gurgitaret QlIt
Mil
ila palato lillgua jungerttllr,