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CHAPITRE 11. - RAFFINEl'tIENTS

EXT~RtIURS

DE LA VIR, tl5

du tableau des effets repoussants de la malpropreté

l.

Le

Ga/ateo

renferme en outre de beUes et fines lec;ons

de savoir-vivre, de lact et de délicatesse en général.

Enco.re

aujourd'hui des gens de toute condition peuvent

le Jire avec grand profit, et nous

douto.ns

fort que la

politesse de la vieiUe Europe aille jamais au dela de ses

p rescl'iplions. En tant que le tact est une affaire de sen–

timent,

iI

a dll, chez

to.us

les peuples,se rencontrer natu–

rellement chez certains ho.mmes des le début de to.ute

culture; d'autres

auro.nt

aussi pu l'acquérir

a

force de

volontéj mais ce sont les Italiens qui, les premiers, l'ont

reconnu comme un devoir social et comme un signe de

culture el d'éducation. Et d'ailleurs l'ltalie elle-méme avait

bien changé depuis deux siecles. On consta te saos peine

que le temps des mauvaises plaisanteries échangées entre

connaissances et demi-connaissances, des

hurle

et des

beffe

(t. 1, p. 192 ss.) est passé dans la bonne so.eiété·,

que la nation est sortie des múrs de ses villes et qu'elle

a pris l'babitude d'une politesse cosmopolite et en

quelque sorte neutre. Nous

parlero.ns

plus

lo.in

de

la sociabilité proprement dite, de la sociabilité positive.

Au quíozieme siecle el ao commencement du seizieme,

la vía matérieUe en général était plus élégante et plus

I

Comp, par ex. les pal'ties correspondantes de la

Nel

de./ouI.

par Sébastien Brandt, des eolloqu es d'ÉI'asme, du poi!me latiD

Grobianu.,

etc.• ainsi que des poi!mes sur la tenue a table, oil,

a

cOlé de la deseription de mall vaises habit udes , I'auteur donne

.aussi des préeeples pOllr I'observation des reGles de la bienséa nee ;

U D

de ces pollmes se trouve daos E,

W l!LLEI\,

Poemc,

al/emalld.

d"

. eit;ieme . ¡"éele,

Tubiogue, 1875.

!

On voit enlre aulres par les eumples eootenus daos le

Corli–

glano,

l.

II (Venezia, 15.(9). fo!. 96 ss., eomlJien la

b"rla

ét ait

modérée, Pourtant la

burla

méehante se soutiot

A

Floren ee aussi

lonGtemps qu'elle puto Les

Nouvtlles

d'Antonio franceseo Gl'azini

sUl'Oommé

iI

Lasca (né en /503, mOrt en 1582), qui parureot

1

Florenee en 1750, en sont un témoignaGe.