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Jt2

LA SOCIABI L IT É BT LES

FETES.

talio n de mysteres, oil figuraient des cenlaines d'ar.–

teurs fa rdés et parés

a

l'exces

1,

aient contribué

a

répandre dans la vie journaliere l'abus de ces

orn~menls arLificiels ;

il

n'en est pas moins vrai que cet

abus était général, et que les filIes de la cam pagne

s'évertuaient a imiter les dames de la ville '. On avait

beau dire en chaire que ces artifices étaient des inven–

tion des courtisanes, les femmes les plus

honorable~.

eelles qui de toute l'année ne louchaient pas une boite de

fard, étaient précisément ceHes qui se maquillaicnt les

jours de féte, oil elles se montraient en public '. - Que

l'on con iderc cette habitude eomme un symptóme

de barbarie comparable

a

la manic qu'ont les sauvages

de se tatouer, ou bien comme une conséquence du

dé ir de conserver aux traits et au teint fa beauté' et

la frai cheur de la jeunesse, ce que semb!eraient indi–

quer les soins mulliples et minulieux qu'exigeait celte

toilette de la figure. toujours est-il que les homm l!"

n'é pargnaient aux femmes ni les critiques ni les remon–

trances.

L'usage des parfums élait également poussé 11 I'exces;

il

s'étendait 11 tout ce qui entourait ¡'homme. A l'occasion

de certaines fetes, on allaitjusqu'a parfumer des mulets';

1

CI!NNINO CBNNINl,

Trallalo dellapillura

(pub\. par Giuseppe

TAU–

BRONI, Rome,

1521),

donne au chapo CLXI, p. 145 ss., un e recette

pou \' se peindre la figure;

il

est éTident qu'j( a en vue des my leres

ou des mascarades , car

il

recommande tres-sérieu, ;lment d e

s'ahstenir en général du fard et des eaux de toilette, dont ¡'usage,

dit-il, est surtout originaire de la Toscane (p.

146

ss.).

!

Comp.

La /Ilencia di BarberÍllo ,

str. 20 et 40. (Comp. sur ce

poi!me de Laurent de Médicis le passage cité plus baur, p. 88.)

L'amaut lui promet de lui rapporter de la ville Hu fard et du blanc

de céruse dans un corn et.

a

Agn.

PANDOLFINI,

Tratlalo del gorerno delta f amiglia,

p. tl8,

qui

s'éleve aussi tres- énergiquement contre cet abuso

11'ristan. CARACCIOLO, dans MURiT"

:l(XlI,

col. 87. - BiNDBLLO.

parte 1I, nov. 47.