CHAPITRB 11. -
RAFFINEMENTS EXTÉRIBURS
DE
LA
VIR. 107
positive s'i1s reprodllisent le costume généralement
adoptt , ni s'ils le représenleot exactemeot. Ce qui est
eertain toutefois, e'est que oulle part on o'attachait
autaot d'importaoce
a
la toilette qu'eo Italie. La nalion
était vaioe et
l'
est encore; de plus,
il
y
avait des gens,
méme parmi les plus sérieux, qui regardaieot de beaux
babils, une toilette avaotageuse comme un moyen de
rehausser la personnallté. Il y eut méme a Floreoce
uo momeot oil le costume était quelque chose d'iodi–
viduel, attendu que chacuo créaif ses modes (t. 1,
p.
165,
note
1);
jusque bien avant daos le seizieme
siécle,
00
vit des geos, estimables d'ailleurs, qui avaient
eette fantaisie
1;
eeux qui ne poussaient pas l'origioalité
jusque-IA savaieot du moins ajouter quelque chose
d'individuel
ji
la mode dominante. On reconoait que
l'Italie torñbe daos la décadeoce quand on voit Giovanni
deHa Casa recommaoder d'éviler daos la toilette les
détails bizarres et de rester fidéle
il
la mode du temps
l.
Notre époque, doot la loi supréme est la simplieité, du
moins en ce qui coneerne les babits d'homme, reoouee
par le faít
a
un avaolage plus graod qu'elle ne se le
figure. Mais par la elle fait aussí une gl'ande éeonomie
de temps, ce quí, d'apres
DOS
idées, est une compensa–
tion suffisante.
A l'époque de la Renaissaoee,
il
y
a, daos Florenee et
dans Venise " des costumes prescrlts pour les hommes
I
Pau\.
JOVII
Elogia
fJir.
lil/.
m.,
p.
138
ss.,
112
ss.
et
Ha
.s.
Sl4b.
tit. Pell-u. Gravilla, Ale:r:. Acllillintu, Da/th, Castellio,
etc.
t
CASA,
Il
Galaleo,
p.
78.
I
Voir sur ce sujet les Iivres des costumes vénitiens et
SANSO–
VINO,
Veoezia, fo!.
150
ss. A Veoise, ¡'organisation des
ProfJeditor;
alle
pOI/Lpe
en
1514. On
trouvé quelques-uns de leurs statuts dans
Armand
BASCBET.
Souvellir, d'lIne IlIis$ion,
Paris, 1857. Défense de
porter
él
Venise des habits de drap d'or (1481), que portaient
autrefois méme des bouJanl}eres; par contl'e, tout le costume es'