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LA
SOClABILITÉ ET LES
F~TBS.
de monlrer de la force et du courage, que les individuA
habitués
a
ces exercices ne veulent pas laisser écbapper.
quelle que soit d'ailleurs leur naissance
l.
•
En vain Pétrarque avait-il flétri en termes énergiques
l'habitude des tournois eomme une folie dangereuse;
il
ne convertit personne' par son exclamation patbétique ,
u
On ne lit nulle part que Seipion ou César aienl rompu
des lances
11 •
C'est préeisément
a
Florence que la ehose
devint tout
a
fait populaire; le bourgeois se mit
a
reg~rder
les tournois, bien qu'iIs eussent lieu sous une
forme assez anodine, comme une sorte de plaisir régu–
lier; Franco Sacehetti
5
nous a conservé la description
1
SEN! REOA,
De reb. Gen.,
daos MORAT.,
XXIV,
col. 525, Lors du
mariage de Jeao Adurous avec Leooora de Sanseverino :
Cerlamina
equu/ria in
Sa,.~ano
edita sunt... proposita el data fJictoriblll prtBmia.
L"di multiformes in pala/io celebral; a quibU3 tamquam a re nolla pendebat
pleh. el Integro. diC$ i/lis spectantibuI Impendabal.
Ange Politieo, daos
une lettre AJean ic, parle d'un jeu équestre de ses éleves (Ang.
POL.,
Epist.,
lib. XII, ep. 6) :
Tu
lamen a me 30103 fieri poellU allt
oralore3 pllltU, at ego non miruu jacio bellatores.
-
Ol·teosio Landi
raconte dans le
C01fImentario
(voir I'appendice no 2),
1'01.
180,
UD
combat singulier qui eut lieu eotre deux soldals A coregsio,
combat suivI de mort d'bomme, qui rappelle tout A fait les
8nciens combats de sladiateurs. (L'au teur, qui d'ordinaire laisse
libre carriere A son imaginatioo , produit ici I'impl'ession d'un
écrivain véridique.) Du reste,
iI
ressort des passages cités que,
pour prendre part Ades combats publics de ce genre, i1 n'etait
pas n écessaire d'étre cbevalier.
I
PETRA.RCA,
Epi.t•
•
en
il.
,
XI,
13, A Hugo, marquis d'Esle. (Il oe
s'agit donc pas d'un fait arrivé A Florence.) Daos
UD
autre pas–
sage, qui se trouve dans les
Epi.t, jami/.,
lib. V, ep. 6 (éd. FRA.cA.S–
SETTI, vol. 1, p, 272,
1"
déc.
13(3),
i1
décrit l'borreur qu'¡¡ éprouva
en voyant tomber un chevalier dans un tournoi qui avait lieu
a
Naples. (Sur la
réglementation des tournoi.
a
IIlaples,
comp. dans FRj.–
CÁSSETTI, traduction ital. des lettres de Pétrarque, Florence, 1864,
11, p. 34.) - L. B. Alberti s'éleve contre les dangers, l'inuLilité des
tournois,
1&5
frais qu'i1s occasionnent.
Dellajallligú.'a,
Opp. volg. 11,
p. 229.
B
Nov.
6(. -
C'est pour cela qu'ou
lit
daWl
rOrlandino
(11, str.
1),
Apropos d'un tournoi qui eut lieu sous Cbarlemagne :
U
combat–
tirent, non pas des cuisiniers et des marmitons, mais des rois, de.
dUC8 et des margraves.