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102

LA

SOClABILITÉ ET LES

F~TBS.

de monlrer de la force et du courage, que les individuA

habitués

a

ces exercices ne veulent pas laisser écbapper.

quelle que soit d'ailleurs leur naissance

l.

En vain Pétrarque avait-il flétri en termes énergiques

l'habitude des tournois eomme une folie dangereuse;

il

ne convertit personne' par son exclamation patbétique ,

u

On ne lit nulle part que Seipion ou César aienl rompu

des lances

11 •

C'est préeisément

a

Florence que la ehose

devint tout

a

fait populaire; le bourgeois se mit

a

reg~rder

les tournois, bien qu'iIs eussent lieu sous une

forme assez anodine, comme une sorte de plaisir régu–

lier; Franco Sacehetti

5

nous a conservé la description

1

SEN! REOA,

De reb. Gen.,

daos MORAT.,

XXIV,

col. 525, Lors du

mariage de Jeao Adurous avec Leooora de Sanseverino :

Cerlamina

equu/ria in

Sa,.~ano

edita sunt... proposita el data fJictoriblll prtBmia.

L"di multiformes in pala/io celebral; a quibU3 tamquam a re nolla pendebat

pleh. el Integro. diC$ i/lis spectantibuI Impendabal.

Ange Politieo, daos

une lettre AJean ic, parle d'un jeu équestre de ses éleves (Ang.

POL.,

Epist.,

lib. XII, ep. 6) :

Tu

lamen a me 30103 fieri poellU allt

oralore3 pllltU, at ego non miruu jacio bellatores.

-

Ol·teosio Landi

raconte dans le

C01fImentario

(voir I'appendice no 2),

1'01.

180,

UD

combat singulier qui eut lieu eotre deux soldals A coregsio,

combat suivI de mort d'bomme, qui rappelle tout A fait les

8nciens combats de sladiateurs. (L'au teur, qui d'ordinaire laisse

libre carriere A son imaginatioo , produit ici I'impl'ession d'un

écrivain véridique.) Du reste,

iI

ressort des passages cités que,

pour prendre part Ades combats publics de ce genre, i1 n'etait

pas n écessaire d'étre cbevalier.

I

PETRA.RCA,

Epi.t•

en

il.

,

XI,

13, A Hugo, marquis d'Esle. (Il oe

s'agit donc pas d'un fait arrivé A Florence.) Daos

UD

autre pas–

sage, qui se trouve dans les

Epi.t, jami/.,

lib. V, ep. 6 (éd. FRA.cA.S–

SETTI, vol. 1, p, 272,

1"

déc.

13(3),

i1

décrit l'borreur qu'¡¡ éprouva

en voyant tomber un chevalier dans un tournoi qui avait lieu

a

Naples. (Sur la

réglementation des tournoi.

a

IIlaples,

comp. dans FRj.–

CÁSSETTI, traduction ital. des lettres de Pétrarque, Florence, 1864,

11, p. 34.) - L. B. Alberti s'éleve contre les dangers, l'inuLilité des

tournois,

1&5

frais qu'i1s occasionnent.

Dellajallligú.'a,

Opp. volg. 11,

p. 229.

B

Nov.

6(. -

C'est pour cela qu'ou

lit

daWl

rOrlandino

(11, str.

1),

Apropos d'un tournoi qui eut lieu sous Cbarlemagne :

U

combat–

tirent, non pas des cuisiniers et des marmitons, mais des rois, de.

dUC8 et des margraves.