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104

LA SOCIABILITÉ ET LES FÉTIlS.

l'alné, Florence put assisler

a

des tournois d'un éclat

sans pareil; les tournois nrent oublier

a

Pierre le cadet.

jusqu'aux soins du gouvernement;

il

ne voulait plus

se faire peindre qu'en cuirJsse. 11 y eut aus

i

de tour–

nois

a

la

co.ur

d'Alexandl'e

11.

Lorsque le cardinal Ascanio

Sfo rza demanda au prince ture Djem

(t.

J,

p .

138, 146)

COffimen t

iI

trouvait ce pectaele, l'autre lui répondit

fort sagement que, dans son pa y , c'étaient des esclave_

qu'on fai ait ngnrer daos ces

Jeux,

paree qu'aiosi les

accidenls ne liraient pas

a

con équence. lei le prince

oriental se rencon tre sans le savoir avec les anciens

Romain , qui professaient

a

cet égal'd de idées

diffé –

rente' de celles qu'cut plus tard

le

mo) en Age.

Indépendamment de ce prélexle

a

co nférer la dignité

d e chevalicl' , il 'ya vait aussi déja,

a

Ferrare, par exemple,

(t. J,

p .

67),

de vé¡'i tables ordre de cour qui enlrainaient

le

litre

d e

cavaliere.

Mais, quelles que fussent les prétenlion el les mes–

quines vanité des nobles el des

cavalieri,

la noblesse

italiennc ne vivait pas du molns d' uue vie

a

part; elle ne

s'isolait pas, elle se mélait au peuple. Elle traite toutes

les classe sur le picd de I'égalilé

i

elle

eon ~idere

les

hommes de taleot et les gens instruils comme des mem,

IJl'es de la famille. Saos dou le, le courlisau du prinee

proprement dit doit é lre noble de naissance

l ,

mais

il

lIfUI\ATOl\l,

XX IV,

col.

208 ; -

;l

Veuisc, SA SOVINO, Venezia, fol.

153

s . -

A

Bologne en

1470,

'eqq.,

BUl'stl/is .q'lIZal. BOIIOII. ,

IIIUI\\T.,

XXIII,

col.

898, 903, 906, 908, 911;

il

faut remarquer

;l

ce pl'OpOS

le siogulicl' ll'ait de sentimentalité qui se r atlache

A

la I'epro–

duction de triomphe romains;

ul

allliquilas Romana I'enova/a vide–

relur,

dit un aulellr. - Fréd 'ric d'Ul'biu (t.

1,

p,

56

ss.) perdit dans

un

tour noi

I'mil

droit

ab

'c/u lallcem.

-

Sur tes tournois qui,

11

la méme époque, avaient lien daos le Nord, compal'er : Olivier

DI':

LAJIIAI\CHI!,

¡lJémoi"e" lJassi1ll,

SUI't. chap, VIII,

[X, XIV, X

VI ,

XVIII,

lUX., XXI,

etc.

I Batd CASTIGLION8,

TI

Cor/igiano,

J..

1, fOI.

18.