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CHAPITRE

11

RAFFINEMENTS EXTÉRIEURS DE LA VJi.

Moins la supériorité de la naissance conférait de pri–

viléges, plus l'individu élait obligé de faire valoir se!

avantages, mais plus aussi le cercle social devait se

rétrécir. Il en résulte que les hommes s'¡lffinent, et que,

pour jouer un l'ole brillant dans la sociélé,

il

faut pos–

séder toute une s¿ience.

L'homme considél'é au point de vue ex térieul', les

obj ets qui l'entourent, es habitudes journalieres, tout

cela e t plus par fait, plus beau, plus raffiné en Italie

que chez les peuples étrangers

a

la Péninsule. C'est

a

l'histoire de l'al't de pal'lel' des demeures des classes

élevées; ici nous n'avons qu'a faire voir combien ces

habitations, sous le rapport de la commodité, de la dis–

position intelIigente et harmonieuse , étalent supérieures

aux ehclteaux et aux palais des grands du Nord. Pour les

habits, la mode ariai t si souvent qu'il est impos ible

d'établir un parallete suivi entre les modes italiennes et

eeHes d'autres pa ys, sur tout nuisque,

ti

parlj¡· de la fin

du quinzieme siecle, les Ilaliens adoptent fréquemment

eeHes des peuples élrangers. Ce que les peintres italiens

représentent c·ommc étant le costumc du temps, e'e t,

en général, ce qu'on voyait alo1's de plus beau et de plus

élégant en Europe

i

mais on ne sait pas d'une maniere

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