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CHAPITRE 11. - RAFFlNEMENTS EXTERIEURS DE LA VIE.

t

11

(lalamo)

sur lequelles fausses naUes

1

viennent s'entasser

avec les luths, les jouets, les

ma~ques,

les amulettes, les

recueils de chansons et aulres babioles; la Bamme, qui

purifie tout, fail justice de tous

c~s

monuments de la

vanité féminine. La couleur idéale qu'on cherche

a

donner

aUl che\'eul naturels aussi bien qu'aux cheveux postiches,

e'est la eouleur blonde. Comme le soleil avait la réputa–

Hon de tcindl'e en blond la chevelure

t ,

il

y avait des

dames qui, par le beau temps, restaient toute la journée

en pIein soleil'; de plus, on employait des moyens

artificiels, tels que des mordants et des mixtUl'es, pour

teindre les cheveux. Ajoutez

a

cela tout un arsenal d'eaux

de senteur, de piltes, de eosmétiques, de fards pour les

différentes parties du visage}' méme pour les paupieres

et les dents, inventions bizarres dont nous n'avons plus

aueune idée. Ni les sarcasmes des poetes " ni la viru–

tence des prédicaleurs,

ni

la perspective de voir leur

peau défraiclúe avant rAge ne p.ouvaient faire renoneer

les ¡emmes

a

la manie de changer leur tejnt naturel et

méme de modifier en parlie les traits de leur visage.

n

est po.ssible que les fréquentes et somptueuses I'eprésen-

Ilnfelsura,

dans ECCÁI\D,

Sc,.iptorel,

11, col. 1814'. -

Alleg"el/o,

dans

1tfUJUT.,

XXIII,

col.

823. -

puis

les auteurs

qui

ont' écrit sur

Savonarole ; voir plus baso

J

SÁNSOVINO, Venezia, fol. 152 :

Cape/li biondissimi per fo.-za di

sol~.

_ Comp.

p.

78

et les écrits rares cités par YI\UI\TE,

lIie d'un p",,.i–

eien de l/mise

(1874),

p.

56.

a

C'est ce qui arriva aussi en Allema¡;ne. -

Poe6ie

,ati";clae,

lIIilano, 1808, p. 119, dans la saLire de Bern. GiambLlUari :

Pe,.

prender moglie

(p. 107-126). C'est un r ésumé de toute la chimie

a'ppliquée

~

la toilette, qui évidemment s'appuie encore beaucoup

Sln

la superstition et sur La magie.

• Qui pourtant se dOllnaient toutes les peines du monde ponr

faire ressortir ce qu'i1

~

avait de dégotHant, de dan¡;el'eux

P.t

de

ridicule dans

ce

maquillage. Comp. AI\IOSTO, satira 111, vs

202

ss.

- ARBTINO,

llmarucalco,

atto

11,

sceua

v,

et plusieurs passages del

Ragionamenti.

Puis GIAMBULLARI. -

Phi/.

Beroald.

lell,

Carmina. -

Voir aussi Filelfo dans ses Satil es (Venise, 1502,

IV,

2

f,

~

6S.).