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CUAPITRE 11. - RAFFINEJlIENTS EXTÉRfEURS DE LA VIE.

ti;;

Pierre Arétin remercie CÓme

le,

d'un envoi d'argent

parfumé

t .

D'autre part, les Italiens étaient convaincus que, sous

le rap port de la proprelé, ils étaicnt supérieurs aux

hommes du Nord. En s'appuyant sur des raisons générales

tirées de l'histoire de la culture, on peut plutOt admettre

que l'epousser cette prétention, attendu que la propreté

est un des élémen ts de la perfeclion de l'individu

moderne, et que l'individu est al'rivé

a

son complet épa–

nouissement en ItaJie plus tOt que partout ailleurs; en

outl'e, le fait que les Italiens étaient une des nalions les

plus riches de l'époque, semble plutOt connrmer la chose

que la démentir. Toutefois, on n'aura jamais de preuve

eertaine a eet 'égard, et, s'il .s'agit d'établir la priorité

en matiel'e de príncipes de propreté, la poésie chevale–

resque pourrait bien revendiquer l'honneur d'avoir été

la premiere a poser des regles de ee gent'e, Ce qui est

certaio, e'est que les biographes de quelques personnages

célebres dela Renaissance vantentla propreté remarquable

de leurs héros, surtoul atable', etque, d'apres le préjugé

italien , c'est l' AlIemand qui est l'idéal de la malpro–

pre té

1,

Nous apprenons par Paul ,Iove

4

quelles ha

i–

ludes mal propres Maximilien Sfol'za mpporta de I'Alle–

magne ou

il

avait été élevé, et combicn elles

choquel'~n t

ses

eo~p atriotes.

JI

est singulier qu'au quinzieme siecle

Chapitre

I

~

cóme :

Quei cento Icudi nuovi e p"oJumati che ['altro

di

mi

mandasle a dOllal·e.

On lrouve parfois des objets do eette

époque qui ont gardé leur pal'fum ju

qU'a

nos jours.

t

V6Sl'ASI,\ NO F IOI\E 'T.,

p. 458, dans la

Vie de VOllalo Acciajuoli,

et

p. 625, dans la

rie

de Niccoli.

Comp. aussi plus haut,

t.

T, p. 266 ss.

~

Vpi\'

a

l'appendice nO

t .

• Pau!. Jo v.,

Elogia,

p. 289; mais dans eeHe énumération

iI

oubJ1e

l'éducalion allema nde. Jlfaxim. oe cbangeait jamais ses vétemenls

de des

' OU5

i

méme des femmes célebres furent impuissantes

a )'y

dfcider.

u.