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LES COHORTES. -

Fl:VlllER

1815.

"

~1is,

el scnlír qu'il n'y apuur cux d'espél'ance,

'' tl'avcnir el de bien que daos la consolidation

" el le lriomphe du grnnd empire.

u

Les ngcnts de l'Angletcrrc

propagcnL

chcz

• tous nos voisins !'esprit de révolle conlrc les

u

souvcrains. L'Auglclcrrcvoudraitvoir leconli–

u

nent cntiCI' CD proic

it

Jngucrrccivilc

CLÜ lOUlCS

• les fureurs de l'anarchic; mais la Providcnce

" l'a elle-méme désignée pour elrc la prcmiC..e

u

victime de ran:irchic el de lagucrrc civilc.

<!

J'ai signé dircctcmcntavcc

Je

Pape un con–

" cordnt qui termine lous les ditrérends qui

" s'élaienl rnalheurcusement élevésdans l'Église.

•l

La dynastic

fran~aise

rCgne et

1·égncra

en

" Espagne. Je suis salisfait de la eonduil.c de

u

tous mes alliés. Je n'en abandonncraiaucun

;

" je mainticndrai l'intégrité de leurs Étals. Les

" Russes rcntreronl dans leur affrcux clima

t.

" Je désirc la paix: elle cst nécessaire au

" monde. Qualrc fuis dcpuis la ruplurc qni a

" sui1·i le lraité d'Amicns, je l'ai proposéc dans

" des tlérnarcbes solcnnelles. Je ne fcrai jnmnis

" qu'une paix honorable el conforme nux inté–

" réls et íl

la

grandcur de mon cmpirc. Mnpoli–

"

tique n'cstpoint mystérieusc ;j'ai

fait

connai–

" lre les sacrificcs que je ponvnis foi1·e.

u

Tant que cctlc guerrc nrnritime durcra,

" mes peuplcs doivent se lcnir prcts 1 loutcs

11

cspCces de sacrificcs ;

car

une mauvnise

pnix

" nous ferail lout pcrdrc, jusqu'íl l'cspérnnce,

e

et lout scrait compromis, mcmc la prospérité

11

de nos

ncvcux!

u

L'Amérique arecouru aux. armespour

foire

" rcspccte1· la souvcraineté de son pavillon. Les

" vooux du monde l'accompagncnl dans ccllc

' glorieusc lullc. Si elle la termine en obligcnut

u

les cnnemis

du

continent

a

reconnaitre Je

" principc que lepavillon couvrc lamnrclwndise

" et l'équipagc, et que les neutros ne doivcnt

" pas ctrc soumis

a

UCS

blocus

SUl'

lepnpicr, le

' lout conformémcnl aux stipulntions du lraité

" d'Utrccht, l'Amériquc anrabien mériléde tous

" les peuplcs. Ln postérilé dira que l'nncien

n

mondcavaitpcrdu ses droits,et quele nou\'Cau

1t

les a

reconquis.

11

Mon ministre

de l'intéricur

vous fcra con–

" nailrc, dans l'cxposédclnsitualion de l'Empirc,

' l'état prospere de l'agricullure, des manufac-

1t

tures et de notre commercc

intérieur,

ainsi

" que l'accroisscmcnl toujours coostant denolrc

1t

popUlation. Dans aucun siéelc, l'agricullure

11

et.i les manufncturcs

n'ont

été

en

Francc

:1

un

" plus haul degré de prospérilé.

u

J'ai

bcsoin de

grandes

rcssources pour

faire

" face

lt

toutcs les dépcnscs qu'exigent les cir-

11

eonstances; maismoyenna11t dilTérentes

rncsu-

11

res que vous proposera mon ministre des fi–

n

nances, je ne devrai

impo~cr

a11cunc nouvelle

u

cli:lrge

a

mes peuples.

JI

Ce discours,

qui

étaiL

de

naturc

f1

émouvoir

fortcmcnl les csprils, fut

rc~u

n\'cc les acclnma–

tions qui nccucillent prcsque loujours le princc

vulgaireou grand, solidemenl établi oumenacé,

qui seprésenlc nux yeux de In foulc. S'il était

pcrmis d'oublicr un instnnt qnc la sngessc csl la

prcmiCrc·dcs qunlitésdans le gouvcrncment des

Étnts,on

aclmirernit volont.icrs

n

la

tCte

<l'un

vnstc

cmpireccllc indomptable ficrlé, ces conclitionsde

paix si hnrclimcnt, quoiqucsi imprudcmmcnl lrn–

cécs

au monde! Toutcfois,

en

songeant

a

la

situ:l·

tion de l'Europc, nux cris du pntriolisme révollé

1·ck11tissanl

d'unc

cxtrémité

du

contincnL

i1

l'<Ht·

trc,

on

rcgrcttc que ce bcnu langagc

apportit

lnnt de difficullés aux négoeialions qui pournient

sculcs amcncr In pnix, et arréler l'cffusion du

sang humain

!

Qu'nllnit dirc en effct l'Anglclcrrc

cleccttedéclnralion r1ue In

dynastic fran9ai;e ré–

r¡nait, et réyncrait en Es¡ia911e?

Qu'allaicnt dir"

tous les Élnls inlércssés nu

pnrtn~c

du grnnd–

duché de 'Varsovic, de ccllc déclnralion que

/a.

Fi-ance mainticndrait l'intégrité

rfo tcrriloirc

de

tous ses alliés?

Qu'allnit dirc, et surtout qu'allnit

fairc l'Autrichc, chnrgéc de rnpprochcr les puis·

sanees, si on lui rcndaiLsn tuche impossible?

1'elles étnicnl les questions clésolnntcs quc sou–

levoitcc discours. !!nisle public,ignornnt lcsccrct

dl'scabincLs, ne

pouvnit pns seles ndrcsscr. L'as–

sm·nnce

du langagc impérial

élnil

faite pour

1~

L1·:rnquilliscr,

du

moins

d:lns

une

ccrtainc me–

sure et pour imposcr :'1 l'Europc. C'étnil tout ce

qu'ily nvaitde pulitiquc danscct impolitiqucdis–

cours.

On

jugcra

du

reste

de ses cffcts par

lrs

événcmcnts eux-mCmcs.

On sefcraitdiflicilemcnl nnc idéc du changc–

mcnt r111cquclc¡ucs jours écoulés nvnicnL npporlé

dans l'Allcnrngnc déja si énrne. k roi de Prussc,

qui s'étnil retire 11 Ureslaupour y clrcplus indé–

pcndanl de nous el mcmc de ses sujcts, n·y élait

plus mnilrc <leses détcmiinnlions.Toujours con–

vaincuque lescul moycn

de sortir

sain

etsnufdu

chaos des é\

1

éncmcnts actuels,

c'étniL

d'avoir

beaucoup de soldais sous les armes, il n'nvnil pas

nltendn pour ordonncr denouvclles lcvécs les ré–

ponscs nux qurstions posécs 1 Paris. 11 nvait pu–

bliéplusieursédits,et dcux nutarnment, l'un pot11·

cngagcr lcsjenncsgensdefamille

i1

servir comn1c