Table of Contents Table of Contents
Previous Page  484 / 570 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 484 / 570 Next Page
Page Background

1.70

l.IVfiE QlJAfiANTl'-SEPTIEME.

ne s'étail monlréndministralcur plus intclligent, aux sujcts fournis par la consrription. C'étaicnt

plus crrnlcur, sul'lout plus

act.if

. Quclquc grand done 21,0 millc hommcs déji1 tout prépal'és, el

qu'il etit jugé le mal, pourlant il n'en avait qui dans un mois pouvaicnt litre rcndus sur le

aper~u

qu'unc partie en quillanl I'arméca Smor- fihin, clans clcux mois sur I'Oder.dans trois mois

goni. 11 croyait avoir pcrdu beaucoup de solclats sur laYistule. Si en mr.ttant !out au pis (commc

et cl'oílicicrs, beaueoupd'hommes el dematéricl; Napoléon eroyait le fairc en ce momcnl) il tui

mais il voyait remede a Loutcs ces perles. Sur rcslait 150 millc Francais et tíOmillc alliés sur

cinq bataillons de gucrrc par régimcnt, il sup- les GOO millc

hommc~

de la grande nrméc, il

posait qu'aprcs le rallicmcnt de l'arméc il reste- nllait avoir cncorc

'•50

mille hommcs en Iignc,

rait de quoi cu l'ormcr lrois, et qu'il suffirait de rt

500

millc en comptant les contingcnts dus

rc1woycr en Francc deux eadrcs sur cinq, pour par les alliés; force trcs-suffisante pour acrabler

les remplir avec eles con1r.rits déja tout drcssés. les llusses, presquc aussi maltraités que nous par

11 supposait que, s'ilavnit prrdu prcsquc toute sa l'hiver, et moins enétat deréparer Ieurs peri.e;!

cavalcric, il dcvnit Iui rcstcr a pierl vingt·cinq Eo attendant les trois rnois cxigés par ces pré-

ou trente millc cavalicrs éprouvés, qu'il scrait paratiís, il y "''ait snr les Iicux memcs, gracc

facilc de rcmcllrc 1 chcval en achctant eles che- encorc i1 la pré1'oyancc de Napoléon, bien des

vaux en Polognc, en Allcrnagnc, en Francc, ce rcssourccs prrparécs de Ior.guc rnain, et capa–

dont il avait déj11 donné I'ordrc, et qu'ensuite bles actuellemeot d'arréter l'cnnemi sur le Nié-

lcs dépóls Iui fourniraicnt de quoi complétcr en

men. 11 avait cu le soin, commc nous l'avons

cavalicrs instruils cettc cavalcrie rcmontéc. 11 dit, en marchant de Srnolcnsk sur Moscou, de

savait que son artillcric avait perdu bcaucoup

!'aire venir de Yéronc un heau corps de

'15

a

rl'hommes et surtout son matéricl

a

pcu pres tout ·18 mil le hommcs, pris daos les ancicns régi-

cntic1·; rnais il savait aussi que les arscnatix de mcnts ele l'arrnéc d'ltalic, et quiavaient tra1'crsé

Francc largcmcnt approvisionnés pouvaicut lan- les Alpes avnnt la mauvaisc saison. Ce corps

ccr sur toulcs les roulcs du Rhina la Vistule un était a Bcrlin, sous legénéralGrcnier, et parfai-

millicr de pi&ccs de canon sur afTüts ncufs. La tcmcnt composé en loutes armes. Napoléon

France fournirait de quoi les attclcr, gnice aux avait forméenoutrc, sous le rnaréchal Augcrcau,

cxccllentsehevaux de trait dont elle avait une si un corps (le

·11

•)

chargé d'occupcr la ligne de

grande abonrlanee. Ainsi Napoléon , s'il avait l'Elbc. De ce corps, une division, ccllc du géné-

soufTcrt de sa politiquc désordonnée, recueillait ral Duruttc, avait été cnvoyée au général ficy-

néanmoins en bcaucoup de choses le prix de sa

nicr sur le Bug, et " 'ait péri i1 moitié; unenutre

rare préroyance, car la Providencc, juste cnvcrs sous le général Loison avait été envoyéc de

chacun, lepaye toujours par le résultat. JI avait, Wilna li la rcncontrcde lagrandearméc, et sub–

avant de marcher sur Moscou, prcserit

la

lcvée sistait tout entii:rc quand Napoléon avait quitté

ele la conscription de -18·15, Iaqncllc, arrivée en Smorgoni.

11

en restoit de plus clcux tout

a

foil

octobrc d:ins les cadrcs

Ol'CC

une rcmorquablc

intactrs, la division Ileudclct et la division

cxacliturlc, rcmplissait les dépóts de HO millc Lagrangc, cléja rcndues

a

Donlzig, Les unes et

hommcsayant lrois mois rl'ins\ruction, et pro- les nutres, enyajoutant les troupes rcnues d'Ita-

prcs

a

rccrutcr les cadres qui rcntrcraient en líe, prrscntaicnt un total de

1,5

rnillc hommes

Francc. Napoléon avait dcpuis pres cl'un an au moins, entiercmcnt frais, et sur Icsqucls

formé cent cohortes ele gardes nationaux, les- l'arméc en rctraitc pouvait s'appuyer. Lorsquc

quclles prises, en vertu de l'institution qui cm- Napoléon avait quittéSmorgoni. la gordccomp–

brassait tous les citoyens valides, dans les classcs toit cncorc sept a huit millc hommcs, le corps

les plus vigourcuses rle

la

population, préscn- de Víctor n'était pos détruit, la dirision Loison

taicnt cent bcaux bataillons d'hornrnes faits et n'avait pas été cngagéc, et il rcvenait ele Moscou

déja disciplinés. 11 est vroi que lcur institution

une quarantainc ele millc homrnes, dont lenom-

ne les obligeoit pas i1 servir hors des fronticrcs. brc clcvait s'augmcnlcr chaquc jour par le rallic-

Mais en se faisant dcmandcr par quclqucs-uns mcnt des soldats débandés.

JI

y avait de plus

a

de cesbataillons l'honncur de rrjoindrc la grande gauchc le corps deMacdonald, fort de scpt

ii

huit

arméc, en consacront ce voeu por une décision millc Polonais, de quinzc mille Prussicns, ayant

duSénat, on allait ajoutcr

ii

ectte grande nrméc tous liien scrvi et pcu soufTcrt;

il

y avait

ii

cent millc hornmcs ele vingl-dcux 1 ringt-scpt droilc quinze rnillc Saxons et

Fran~ais

de fiey–

ans, doués d'unc force physique qui manquait nicr, vingt-cinq rnille Aulrichicns de Schwar-