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J,JVHE QUARANTE-SIXIEME.

a11raicnt comµosé l'armée de Portugal, cusscnL

été batlus p111·

1,0

millc Angtiis. accrus de

mille Espngnols et Portugais.

Comu1cntccsccoursarrivait-ilain.:;i

·1

Comn1ent

arrivnit-il si tarcl ? Commcnt mCmc anivail-il?

C'cst ce qu'il faulmaintc11anl fairc connaitrc. Jo–

scph, commc on l'a vu, avail cxpéclié au maré–

chal Soult, 11011 plus l'ordrc de placer le co111lc

d'Erlo11 en facc du général llill pour Je suivrcou

il irail, 11rnis l'ordrc, plus approprié aux cil'Co11-

sta11ccs, de détachel' immédinlement

O rnille

lionimcs

Slll'

le Tngc, pour les

Cll\O)'Cl' ;,

rnl'méc

de Portugal, el de se dcssaisir ou de ces

Omillc

horn111cs, ou tic son commandcmcnl. De plus,

Joscph avail a11to1·isé le maréclrnl Soult

res-

11·cindrc son occupation, s'il se croyaiLlrop af–

faibli pou1· co11linucr

gardcr l'Andalousic Loul

cntierc.

scmble qu'un tcl 01·dl'c n'admeltait ni

lcrgivcrsation ni refus, et

ccitaincmcnt

nien

aurait pas rencontré s'il éta!térnanéd'un pouvoir

cilpablc de se foirc respcclcr, c'esl-a-dirc de Na–

poléon lui-mcmc. Mais il n'cn ful pas ainsi. t e

nrnréclrnl Souli., usanL d'un argumcnl dt'ji1em–

ployé, déciai·a qu'il éLait pret

obéir, mais

unc

condition qu'il ne dcvait pas Jaisscr ignorcr,

c'était l'évacualion immédiatc et complete de

l'Andalousic, ca1· avedOmi lle lwmrncs de moins

il tui étail impossiblc de s'y mai11teni1-. Ccllc us–

scrlion élait furl contestable. L'a1·méc d'Andaluu–

sic, complanl. pres de GO millc comlinLlants sur

un cffccLif de DO millc hommes, pouvaiL bien

pour quelquc Lcmpsgardcr l'Andalousie avcc

rnille. Douzc rnillehommessuffisuicnl ¡, Grcnadc,

millc dcvanl Cadix, clavcc

rnilleaux envi–

rons de

Sévi~c,

on pouvail pour q11clques scrnai·

ncs fairc facc

tous les é\'énc1nc11ts, contcnir

notammcnLlegénéral llill, qui n'cn;11•ail pas 1

millc, et quine songcaiL pas d'ailleurs i1quiLLcr

Badajoz. Le maréelial Soult n'cn aYaiLpas laissé

autant,

bcaucou¡> prCs, lors1¡u'il s'étniL porté

en Estramadurc, soil pour assiégcrBadnjoz, soit

pom· livrcr labalailled'Albuera. Accllc nouvclle

cspccc de refus dégnisé, le maréchalSoull ajou–

lait des conscils sur le meillcur plan de campa–

gne

suivre cont1·e les Anglais. On voulait, rli–

sait-il, les détou1·nci·du nord de Ja Péninsule, ch

bien, il y avait un moycn assuré d'y réussir:

c·élait,

licu

dirninucr

l'arméc

íJUi

gardait

LemaréchalJourdan, toujoursjuslc, toujours \'l'ai d:ms

ses Mémuircs, i111priméscucn1icr, saufquclqucs légers rctrun–

clll'mcnts, J:iw, lfsalémoircstluroiJo.seph, n'apoi11tcxplic¡ué

ccUcsiugulil:rcomission, (111i fuLici 1111 \'rai 111all1cur; cal' elle

fut cause1¡ue lemaréchal Marmont

uccomptunt.¡rns:su1•l':u·–

l'ivéc de l'arméc Ju Cculrc, 11c J'attcutlit poiul. D11 1·cstc,c 1cst

l'Andalousie, de la renforccr au eontraire, de

lui arncner l'armée du Centre loutcntiCrc,

peut~

étrc mcmcccllc de i'orlugal, Cl lordWellinglon,

eraignantalors pourL!sbonnc, scrait Licnobligé

de se rcporler du nord au mieli.

D'abord cclle conduilc étail fo1·mellemcnt

opposéc aux insll·uctions de Napoléon, qui avait

prescrit de Lout sacrilier au mainlicn eles com–

munications avec la l'rancc par les provinccs du

Nord, et qui, dans cclle pcnséc, avail Jui-memc

rendu l'arméc duNord indépcndanlede l'arrnée

de Portugal, el ramené ccllc-ci du Tagc sur le

Douro, au risque d'isoler davantagc les unes des

aulrcs ces armécs, qui avaicnLLanLbcsoin d'élre

unics. Mais indépenelammenL de cetle violalion

des ordrcs ele Napoléou, se figure·l-on ce que

nous scrions devcnus en Espagne, si, le nord

cLle centre ele Ja Péuinsulc étaul livrés aux An–

glais, lord Wclliugton domiuanLelepuis ViLtoria

jusqu'a Baylcn, el insurgcanl toule la populaLion

par sa préscncc, nos nrmécs s:étnicnl trouvées

confinécs en Andalousic?

Du reste, ce n'étaient pas des conscils que

Joseph dcmandail au maréchal Soull, mais des

renforls pour l'armée de Portugal. VoyanLqu'il

ii'cn

pouvail pas oblcnir, il arait remis

plus

tard Je soin de s'cxpliquer avec le chefde l'ar–

méc d'Andillousic,et,apprenanl achaque instant

Je elauger croissant du maréchal MarmonL,

avait enfin pris le parli d'allcr Jui·mcmc

son

sccours. JI aurail pu clrc prct des le

juillct,

et en partant

ceLlc dale il serait cncore arrivé

lcmps del'anl Salamanquc. illais le maréchal

Suchcl ayanl mis la di1•ision italiennc dePaloru–

bini

sa disposilion, cLcr.llc divisionpouvanl

ét1·e amenéc sur Mat!rid, Joscph avnit niicux

aimé opércr avcc ·12 ou15 mi lle hummcs qu'avcc

·JO millc, el par ce molif araiL allendujusqu'au

21 juillcl. Renforcé ele 5 millc llaliens, il avail

·I8 millc hommcssousses ordrcs,

s'était décidé

n'cn laisser que 5 mille de Madrid

Tolede,

partir avec Je re,tepou1· la provinec de Sala–

lllBllCJUC. A ce momcnl mcmc il eúl été tcmps

cneorc, s'il s'étail halé d'avcrtir Je maréelrnl

Marmonl.. illais il n'en avaiL rico fait. el ce n

'r.st

que le 21 mcme que Joseph avail écril

illar·

monl son déparl el Je commcnccmcnLde son

mouvcmcnl

1 •

Arrivé le 25 á Villa·C.aslin ,

s11rlalcn1curdcs rCsolutions que lc nrnréeh:il Jourda11,com–

plctd:ins toutcsscs:iulrcscxplica1ious,a delapeine1lsejus–

tifin,parcc<1uc ¡ires1¡11cloujours,cnf,1is;111Lr1¡;í1·Joscph sage·

mcnt, il le foisail a¡;ir lrop leutcmcul. 11

Clil

íallu en eífeL

bicn

us d'ardcurel dejcuucssc

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uc n 'cu

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1·Cchul, pourdonuc1" UJose1ihune ''ivacitéJ

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