Table of Contents Table of Contents
Previous Page  162 / 570 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 162 / 570 Next Page
Page Background

152

LIVRE QUAHANTE-TROISIEME.

celle année il s'avauccrait lout au plus jusqu'a la

¡

pcrecption), s'étaient élc1·és lout

a

coup

a

~50

Dwina et nu ])niéper, qu'il s'occupcrait cl'abord

I

millions environ (un milliard 70 millions avce

de s'y établir, de s'y fortilier, de s'y e1·éer 1l'im- les fruis ele perception). Cetlc augmenlation étnit

mcnses milgasins, et qu'il allcndrail l1 J'nnnéc duc en parlic

a

laréunion des États rornains, de

suirnnte pour s'avancer plus loin, et porlcr

il

la

l'Jllyric, de la Hollande et des départements han-

llussie le eoup morlcl.

séatiques. Les Élats romains lui avaient procuré

noulant fort qu'il ctit la palicnce néecssaire, un accroissement de recettes de 12 millions,

l'Il-

lc p1·ince Cambacércs, nprcs avoir insisté sur les lyric de 11 , la llollande de 55, lesdépartcments

difficultés ele cettc gncrrc, lui parla aussi des

hanséatiques de

~O,

ce qui formait un total d'cn-

dispositions ele l'Allcmngnc, dont tous les rap- 1·iron cent millions, sans que la dépcnse cut été

po1·ts

tra~aient

une pcinture alarmante, et du accrue d'une somme égalc. Gdce en effct a la

peu ele fonds qu'il yarnit

a

faire sur la constance réunion de toutes ces administrations

.a

eelle ele

des pctits princes allcmands ses alliés , sur la la Francc, déja largement rétribuée, beaucoup

franchise de l'Aulriche, sur la force qu'aura1t le de elépcnscs al'aient été supprimécs ou amoin-

roi de Prusse pour tcnir ses engagements. Napo- dries. t a llollande seule coulait plus qu'elle ne

léon traita de chimériqucs les craintcs que lui rapportnit,

a

cause elesa dettc, qui absorbait pres

cxprimait sonsage conscillcr.

JI

<lit que les pelits de 51 millionssur un produit de 55.

princcs allcmands al'aient gagné des territoircs

Aux cent millions

a

peu pres que nous venons

qu'ils ne pouvaienl conscrver que par lui,el que d'énumércr, le produit des douancs avail ajouté

cela suffirail pour les rclenir dans son alliance; encorcuncaugmcntationclcrcl'enu d'uncsoixan-

quc l'Aull'ichc, pour rccourrer l'Illyric, était ré- lainc ele millious, cluc au famcux tarif ·du mois

signée d'al'ancc

a

tout ce qu'il cxigcrait d'cllc; d'aout 1810, qui permcttait l'introeluction des

que la Prussc, trcmblanlc et sournisc, scrait

fi-

dcnrécs coloniales au clroit de 50 pour cent. Le

cicle pa1· pcu1· elu eh:itiment terrible auquel l'cx- bud3ct avail pu s'aceroit1·e ainsi de '160 millions

poscrait une lral1ison ; que dans tous les cas il

en rcecttcs, et pourtanl il 1·cstait en déficit. Ce

avait pris ses précautions, et qu'unc puissuntc n'était pas

it

la dépcnsc eles pays réunis qu'il fal-

arméc campéc sur l'Elbc lui fcrait raison de lous lail s'cn prcudrc, car cclte <lépcnsc, aiasi qu'ou

les mauvais rouloirs, patcuts ou sccrcts, laissés vicnt de le voir, o'égalait pas le nouvcau

1·evcnu,

sur ses dcrrii:rcs.

mais

a

la gucn c. Les deux ministcrcs du pcrson-

Évidcmmcnt Napoléon se tcnail pour engagé ne! et du matéricl ele la

gucrr~,

qui absorbaicnt

cnvers lni-mcmc, cnvcrs le rnoudc,

a

pcrsévérer en ·181

O,

le lll'emicr 250 millions, le second 150,

danssa funcstc cnlrcpl'isc, quoi qu'il pút en ar- énscmblc 400, en avnicnl cxigé environ

~80

en

rivcr, et échr.ppail i1 quclqucs momcnts ele cloulc 181

·I,

el del'aicnt bicntót en exiger plus de 500.

en rcporlanl son esprit vc1·s les incroyablcs suc- La marine, aulrefois cléfrayéc avec

11;0

millioas,

CCS de Sa l'ic, l'Cl'Sles cspéranccs de <lominntion allait en COÚlCI' 170. <lcpuis Ja réunion des

universelle que ces succcs l'aulol'isaicnt

a

concc- lllal'incs hollandaisc et hanséatiquc. C'cst ainsi

roir cncorc. 11 n'y avait done pns

Í\

insistcr, et, que les nouvcllcs ressourccs obtcnucs se trou-

sous les instilulions ele ecttc époquc,

il

ne restait 1·aicnt absorbécs et au deli1 par les dépcnscs de

qu

1

;\

Laisscr In tCtc, avcc doulcur si on nimait l'administration militairc. 11 cst rrai qu'U. l'aug-

Napoléon, avec déscspoir si on aimait la Francc. mcntation de 1·cccllcs de ·160 rnillions, doul nous

Ne tcnant aucun complc de ces trcs-légi:rcs venons ele donncr !'origine et le détail, il fallail

résislanccs, Nnpoléon se huta ele mcllre la main ajoutcr une aulrc rcssource, cclle-ci lout 1 fait

i1 ses dcrnii:res a[aires, pour ctre prct

a

quitlCI' accidentellc et duc égalcmcnl aux douancs. On

Pnris au prcmicr moul'cmcnt des Russcs. Sauf a vu qu'il al'ait été confisqué bcnueoup de clcn-

scs clwrrois qui étaicnt un pcu en rctard, tout récs coloniales saisics en frnudc, qu'on avait pris

se dé1·eloppait au gré de ses désirs, et

il

pou\'ait et vcndu nu profit du lrésor bon nombre debali-

comptc1'd'avoir nvant rnni, et surtouL nvantjuin, 1ncnts américains et oltomans, accusésdc

cont.ra

-

lout ce qu'il avait ordonné pour la formidable vcntion aux décrcts de Bcrlin et de Milan, et

lulle qu'il allait cntrcprendrc. Ses financcs quanlilé ele laincs appartenant aux grandes

fa-

élaicnt, pour le momcnt du moins, en état de millcscspngnolcs proscrilcs; on nvu cníin qu'on

fairc focc

l1

ses inunenscs dépcnscs. Ses budgcts, arait

pc1·111is

l'introduction en Fl'ance, moycn-

cnfcrmés systénw.Liquc1ucnt

da

ns un chifT1·c

de

nnnt

Y.O

pou1'cent.,

des

a111:1s <ledc1ll'(;cs

coloniales

HO

ú

770 millions (860

il

890 avce les frnis de cxistant en llollandc, en llolstcin, avant les der-