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LIVRE CINQUANTE-TROISIEME.

PREMIERE ABDICATION.

Élat íntél'Íeur tle Paris pendant les dernieres opéi'alion; mílilaire. tle 'apoléon. - Secretes menées des partís. - Al tilude de

111.

de 'falleyrand ; ses vues; cn vo i de

nr.

de Vil rolles au eamp des all iés. - Conférences rle Lusígny ; inslructions donnécs a

111.

de Flahaut 1·elalivement aux condilions de l'ormi lice. - Efforls lenlé de 11olre part pour faire préjugcr la queslion

des fronti éres en tra{!anl la ligne de séparation des armécs. - n c1rai l1J d u p1·incc de Schwarzenberg jusqu·a Lungres. -

Grand conseil des coalisés. - Le partí de la guerrc a out1·ance vcu t qu'on a1ljoignc les corps J e Winlzingerocle el ele Bulow

a

J'arm ée de Blucher, afin ele proeurcr

11

celui-ei les moyen de marchcr 11r Pari-. - La difficu lté d'ólcr ces corps

il

Bcrna–

c.lolte levéc extraordinaircment par lo1·d Castler e¡1gl1. - Ce dcrnicr profi lc de cellc oecn ion pour proposer,...lc lrailé de

Chaumont, qui Jie la coalition pour vingt ans, el dcl'ient ai n i le fontlc ment de la ainlc-Alliance. - Joic de Blucher et

de son partí ; sa marche pour rallie1· Dulow et ' Vinlzingcrodc. - Dangcr tlu maréchal Morlier cnvoyé au clelá rle la

l\larne, el de l\larmont laissé entre l'Au!Je et la l\Iarne. - Ces deux maréchaux parvienncnt

a

se 1·éunir, el

il

eonlcnir Blucher

pemlant que Napoléon vole

a

leur scco urs. - Jlfarche rnpide de Nnpoléon sur Jlfcaux. - Difficnll é rlc passcr la Afame. -

Blucher , couvcrt par la Jlfarne, veut uccn!Jlcr les deux maréchaux qu i ont pri position derricl'e l'Ourcq. - Napoléon

franchi t la Mame, rallie les deux maréchuux, et se me!.

it

Ja

poursuile de Blucher , qui cst o!Jligé de se relircl'

~ur

l'Aisne. -

Situation presqu e désespéfée <le Bluchcr menacé cl'ct1·c jeté dnns l'Ai ne par Napoléon . - La rcclclilion de oissons, qui li vrc

uux alliés le pont de l'Aisne, sa ul' e Bluchc1· tl'un e destruction ce1·ln in r, el lui procnre un r enfort de

50

mili.e hommes par

Ja r éunion de ' Vinlzingerode el de Dulow. - Silua lion eriliqne ele N:ipoléon rt son impassiblc fcrmel.é en préscnce ,¡e ce

s ubit changement de fol'lune. - Pl'emiere eonception dn projel de marcher sur les places forl es pour

y

rallier les garni–

sons, et lom!Jer

a

la

tete de

100

mille hommcs sur les dcrl'iercs de l'cnnemi. - JI est nécessaire uuparuvant d'abordcr Illu–

chcr et de lui li vrer hataille. - Napoléon enl cvc le ponl de Berry-au-Bac, et passe l'Aisue avee

50

mille hommcs en

présencc des

fOO

mille J10111mcs de Illnchcr. - Dangcrs ele la bataille qu'il fant lil'rcr avcc

50

mille comballanls cont:·e

100

mille. - Raisons qui décidcnt Napoléon

:1

enl cvc1· le plalcau ele Crnonn c pour se porler sur Laon pn1· la roulc tia

Soissons . - Sanglante balaillc de Craonne, Ji vrée Je 7 mars, el rlans Juquelle npoléon enlcve les form idables posilions ele

l'ennemi.

-A

pres s'elre emparé ele

la

roul e <le Soissons, 'apoléon veu t pénétrer dans la plainc rle Laon ponr aehel'er In

défaitc de Dlucher. - Nouvelle el plus san¡;lanlc halaille de Ltion , livl'ée le 9 et 10 mars, et l'esléc indécise pa1· la

fa

ute

' de Marmont qui s'est Jaissé surprendre. -

'apoléon est r éd11i1

a

hatlre en retrai te sur Soissons. - Son indomplable

énergie 1lans une situation prcsque déscspéréc. - Le corps de Sainl-Priest s'élanl approclié de lui, il foncl sur ce corps

qu'il met en picces dans les environ de Reims, nprcs en avoir lué le génél'ul. - Napoléon, menacé d'élrc élouffé entre

Blucl1er el Schwal'zcnLerg, se r ésout

a

exécul er son grand projel ele marclier sur les place , po11r cu 1·allic1· les

garnis~ns

et tombcr sur les rl crricrcs e.les alliés. - Se insll'u clions pour Ja défcnso de Paris pcndnut son n!Jsenec. - Conslernnl1on

ele cette capitale. - Le conscil de régence consulté veul qu'on acceple les propositions du congri-s de

Cli:l.lillon

. - lndi-