LIVRE CINQUANTE-DEUXIEME.
BRIENNE ET MONTMIRAIL.
Arrivée de Napoléon
a
Chalons-sur-Mnrne le 25 ja11vie1" - Aballement des maréchaux, el assurance de Napoléon. - Son
plan de campa¡;ne. - Son projet de manomvrer entre la Seine et la J\Jarne, daos la conviction que les armées coalisée
se diviseront pour suivre le cours de ces dcux rivieres. - Soupvonnant que le maréchal Blucher s'est porté sur l'Aube
pou1· se réunir au prince de Schwarzenber¡;, il se décide
a
se jeter d'abord sur le ¡;énéral prussien. - Brillant combat
de Brienne, livré le 29 janvier. - Blucher e t rejelé sn1· la Rothiere avec une perle assez notable. - En ce moment les
sonverains réunis autour du ¡ll'ince de Schwarzenberg, déliberent s'il faut s'arrelcr
a
Langres, pour y né¡;ocier avant de
pousser la ¡;uerre plusºloin. - Arrivée de lord Castlerea¡;h au camp des alliés. - Caractere et influencc de ce personna¡;e.
- Les Prussiens par esprit de ven¡;eance, Alexamlre par or¡;neil hlessé, veulent pousser la ¡;uerre
a
oulrance. - Les
Autrichiens désirent lraiter avec r apoléon des qu'on le pourra honorablement. - Lord Castlerea¡;h vienl renforcer ces der–
niers,
a
condition qu'on oblicera la France
a
rentrer daos ses limite de
1i90,
et que, luí ótant la Bel¡;ique el la Hollande,
on en formera un grand royaume pour la maison d'Oran¡;e. - Empressement de tous les partís
a
salisfaire l'Aogleterre. -
Lord Castlereagh, ayant obleAu ce qu'il désirait, <lécidc le cours alliées
a
l'ouverture d'nn con¡;res
a
Chatillon, ou l'on
appelle
111.
de Caulaincourt pour lui offrir le retour ele la France
a
ses ancicnnes limites. - La questiou polilique étant
1·ésolue de la sorte, la queslion mililaire se lrouve résolue par 1enga¡;emeut survenu entre Blucher et Napoléon. - Le
prince de Schwarzenberg vient
.lU
secours du ¡;énéral prussien, avec toute l'armée de Bobeme. - Position de apoléon
ayant sa droite Al'Aube, son centre
a
la Rothiere, sa gau he aux bois d'Ajou. - an¡;lante bataille de la Rothiere livrée le
i «
février-1814, daos laquelle Napoléon avec 52 mille homme , tienl tele loulc une journée
a
100
mi lle ombattants. - Re–
traite en bon ordre sur T1·oyes le 2 février. - Po ilion pre que désespérée de apoléon. - Replié sur Troyes, il n'a pa
:SOmille hommes
a
opposer aux armées coalisées, qui peuvenL en réunir 220 mille. - En proie au senliments les plus
douloureu , il ne perd cependant pns coura¡;e, el fait ses dispositions daos la prévoyance d'une fau te capilale de la part de
l'ennemi. - es mesures pour 1évacualion de l'lta lie, el pour l'appel
a
Pari d'une parlie des armées qui défendeol les P
ré–
nées. - Ordre lle dispuler Paris
a
outrance pendanl qu'il manccunera, l d en faire sortir sa femme el son 61s. - Réuoion
du
ongr~
de Chdlillon. - Proposilions oulrageantes fai tes
a
M. de aulain ourt, lesquelles consistenl
a
rameoer la
France aux limites de
1790,
n l'obligeant en oulre de re ter élraor; re
a
tous le arrangements europ en . - Douleur
t
désespoir de M. de aulaincourt. - Pendanl ce temps, la faule militaire c1ue 'apoléoo prévoyail s'accomplil. - Le
coalisés se divisenl en cleux ma se : l'une ou Blucher cloit suivre la Marne, l
el
border
1
'apol on par sa gauche, pour
l'obliger A
se
replier ur Pari , tanclis que l'aulre, de cendant la eine, 1 pou ra é¡;al menl ur Paris pour 1
y
accabler
ou les for
r •uni de la oalition. - i'fopoléon, partant 1 9 fé,•ri r au soir de 1'ogeol ave la garde et le or s
el
Marmonl, se porte sur hamp-Aubert. -
11 _
trouve l'armée de ilésie divisée en qualre corps. -
ombat.. de hamp–
Aubert, d Moolmirail, de Ch teau-Thierr_, de ' aucb mp, livrt's le
10,
11 , 12 et 14 fé rier. - Kapoléon fait 20 mille