LIVRE CINQUANTE ET UNIEME.
L'INVASION.
Désorganisation de l'armée fran9aise
a
son arrivée sur le Rhin. - Détresse de nos troupes en Jtalie et en Espacne, -
Opérations du prince Eugene dans le Frioul, pendant l'automne de
1815,
el sa relraite sur l'Adice. - Opéralions du maré–
chal Soult en Navarre, et ses etforls ipfructueux pour sauver Saint-Sébaslien el Pampelune. - Retraile de ce maréehal
sur la Nive et l'Adour. - Retraite du marécbal Suchet sur la Catalogne. - Déplorable siluation de la France, oi1 tout
avait été disposé pom· la conquete et 1·ien pour Ja défeose. - Soulevement des esprits conlre Napoléon, parce qu 'il
n avait point conclu la paix apres les victoires de Lulzen et de Baulzen. - Les coalisés ignorent cette situation. - EJFra,y,;s
a
Ja seule idée de franchir Je Rhin, ils songent a faire a Napoléon de nouvelles propositions de paix. - Les plus disposés
a
transiger sont l'empereur Fran9ois et 111. de llletternich. - Causes de leur disposition pacifique. - lll. de Saint-Aignan,
ministre de France AWeimar, se lrouvant en ce moment
a
F1·ancfort, est chargé de se rendre a París, el d'offrir
la
paix
a
Napoléon sur la base des fronti eres nalurelles de la France. - Départ immédiat de M. de Saint-Aignan pour París. - Accueil
qu 'il re9oil.- Craignanl de s'atfaiblir par trop d'empressement a aceepter les propositions de Francfort, Napoléon admet la
réunion d'un congres
a
Manheim, sans s'expliquer sur les bases de pacification pro¡iosées. - Premihes occupations de
apoléon des son retour
a
Paris. - Irritati,on du public contre M. de Bassano, accusé d'avoir encouragé la polilique de la
guerre. - Son remplacemenl par M. de Caulaincourt. - Quelques aulres changements moins imporlants dans le personnel
administratif. - Levée de 600 mille hommes, et résolution d'ajouter des centimes additionnels a toutes les contributions.
- Convocalion immédiale du Séoat, pour luí soumetlre les levées d'hommes el d'impt>ts ordonnées par simple décret. -
Emploi que Napoléon se propose de faire des ressources mises asa disposition. -
11
espere,
sj
la coalition Jui laisse l'hi ver
pour se préparer, pouvoir la rejeter au dela du Rhío. - Ses mesures pour conserver la HolJande et l'llalie. - Négocialion
secrete avec Ferdinand VII, et offre de lui rendre la liberté et le tróne, a condilion qu'il fera cesser la guerre, et refusera
aux Anglais le lerriloire espagnol. - Trailé de Valen9ay. - En voi du duc de San-Carlos pour faire agréer ce traité aux
Espagnols. - Conduite de Mural. - Son ahaUemenl, bienlot suivi de
1
ambition de devenir roí d'ltalie. - Ses doubles
menées
a
ienne et a Paris. -
JI
demande a r apoléon de lui abandonoer l'ltalie. - 'apoléon, indigné, veul d'abord luí
exprimer les flnlimenls qu'il éprouve, et puis se borne
a
ne pas répondre. - Peodant que Napoléoo s'occupe de ses pré–
paratif ,
l.
de Jetternich, peu satisfait de la réponse évasive fai le aux proposilions de Francfort, demande qu on s'explique
formellemenl a leur sujet.- Napoléoo se décide en6n a les accepter, consent a oégocier sur la base des fronlieres naturelles,
et réil re l'offre d'un congres
a
Manbeim. - l\lalheoreusement, pendant le mois qu'on a perdu, tout a changé de face clan
les con eils de la coalition. - État intérieur de la coalition. - Un parti violen l,
a
la
t~te
Jaquel se lrouvenl
les
Prussiens,
''oodrai t qo'on pous
al
la gaerre
a
outrance, qu'on détronal 'apoléon, et qu'on réd uislt la France
a
ses frontieres de
1790.- Ce partí désapprouve bautemenl les proposilions de Francfort. - Alcxaodre flalte tous les partís pour les dominer.
- L'.inglelerre appuierait
1
Au triche daos ses vues pacifiqu es, si
un
événement récent ne la portait a continuer la goerre.