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L'UNlVERS.

ruvien en quatre parties, déterminées

par le points cardinaux. Ou 11bdivi a

les grande provinces en dis trict ; on

fit le recen ement de la population, et

on orgauisa les habitants en décuries,

avec urveillance de officiers char és

de

eiller au maintieo de l'ordre et

de ·i naler aux gouverneurs les be–

soin de leurs concito ens.

Lorsque l'Inca se vit affermi sur le

tróne, il voulut ajouter de nouveaux

domaine

a

ceux que son pere lui avait

légué .

11

se mit en marche

a

la tete

d'une nombreu e armée, en ayaut oin

de faire publier par des hérauts qui

le précédaient, on ferme de!sein de

soumettre les pays limitrophes aux

lois dictées par

!aneo Capac. Pres–

que partout sur son passage cet aver–

ti ement suflit pour décider les indi–

gene

a

se ranger sous sa banniere.

De retour daos sa capitale, il continua

de loin ses conquílte pacifiques.

Apres un regnc dont on ne peut

fixer la duree a\'cc certitudc, n¡ai qui

paralt :J\'Oir

te a

ez

lonq,

inchi

Roca mourut, lai ant Ju couronne

a

son

fil

alné Lloque

1'

upanqui.

e nom

in •ulier, 1 troisieme Inca

le devait

a

l'habitude qu il a\'ait con–

tractée de

e servir- de la main gau–

che. A pej1 e eut-i l

té revétu de la

ouveraine puissance, que, tourmenté

de dési rs ambitieux et de r8ves d'a–

grandissement, il ré olut de reculer

le

frontier s de son royaume. Au

lieu de suivre les exhortations et

le conseils paternel , il recourut im–

médiatement aux \'Oie belliqueu e ,

et déclara la

~uerre

a

toutes le peu–

plades qui hési taient

a

se courber sous

sa dommation. Apres ª''oir oumis Je

pa

de Cana,

il

lenta de ubjuguer un

territoire dont les habitant

étaien t

plu accoutumés au méli r des armes

et plus jaloux de leur ind 'pendaoce.

La premiere rencon tre des deux ar–

mées fut des plus meurtrieres, et la

victoire resta incertaine. Enbardi par

cette apparrnce de

ucce., J'ennemi

as iégea le camp impérial, mais il fut

vigoureusemeot repou é. L'arrivée

de renforts assez con idérables permit

bientot

a

l'loca de repreodre l'of·

fensi\le et de battre complétement

es

adver aires.

11

'en ui\•it un

uerre

de pnrti. an , c¡ui

termina par Ja

soumission du peuple

etran~er.

Ce

triomphe amena la pri e de Puraro,

ou l'Inca fit b!\tir plusieurs forte–

resse .

L'activité guerriere de Lloque Yu–

panqui ne pouvait

'accommod~r

d'un

long repo . Les oins donnés a l'ad-

ministration,

quelque

reglement

d'ordre public, occuperent l'i ntenalle

qui s'écoula entre la derniere campa–

nne et une nou\'elle tentati\le d'agran·

dis ement. Les habitants de Collao se

montrerent de plus facile compo ition

que ceux de Cana; sachant que l'Inca

~'a\'aocait

contre eux, il

résolurent de

se déclárer ses ujel ; en con quence,

ils allerent au-devanl de lui, et l'ac–

cueillirent en souvcrain. L'adjonclion

de

e

peuple augmenla 11otablem nt

la monarchie péru\lienne; car les ha–

bitants de Collao formaient plu ieurs

nations

ris 1naire de bord du lac

de Titlcaca.

Quelqu

ann

1

cs aprcs ret impor-

tant ucc· , l'Incn , toujours domin:

par

a pa

ion pour les

ntrepri es

belliqueuse , or anisa une ex1>édition

contre la provínce de Chuquito. Mais

il n'eut pas be oin de se mettre en

frai

de bravoure; les hnbitants du

pays qu'il convoitait

'empresserent

de reconna1tre a souveraineté, et im–

plorerent

a protection commc une

insigne faveur.

De ce moment, le nom de Lloque

Yupanqui acquit, daos tout l'empire

et

les

conlré

environnantes une

glorieuse popularilé. Des nations sau–

vages, voyant la pro périté dont jouis·

saient 1 s suj l de l'cmpereur péru–

''ien, demanderent

a

lltre agr gées

a

celte société nou1elle, arrachée

a

la

barbarie par la ases e de

laoco Ca–

pac. La puis anee de rois de Cuzco

s'en accrut considérablement, et

il

est

ju te de dire qu'ils n'en userent pas

daos de

vue

égol tes. L'lnca em–

ploya tous es instants

a.

civiliser les

peuples nouvellement réunis

a

l'cm·

pire,

a

visiter ses provinces,

a

per·

fectiooner

la culture des

terres,

a