MEXIQUE.
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plusieurs d'entre eux
dés~rterent,,
lors- , de
P~spagne.
Le clergé .et
1~ peu~]e
le
qu'ils virent que ce proJet n'éta1t pas
saloment du nom de hbérateur, des
re~u
dans le pays avec tout l'enthou-
adress.{l~ a~riv~ient'
des distrfots .les
siasme sur lequel on avait compté.
JI .
plus éío1gnes, annonQa!lt uné
aahés~on
parait certain que si, dans ce premier
pleine et entiere au plan
d
1
lg~ala.
Rren
moment, le vice-roi eüt montré moins
ne pouvait égale11 l'enthousiasme des
d'indéoisfon' et se filt·mis a la tete des
populations; et jusqu'.ll ce nlOf!leí1t;
régiments européens dont il pouvait
aucun homme au Nlex1que n'ava1t oh·
disposer, la cause d'Iturbide était per-
tenu un plus enivrant suoces qu'Itur–
due. Les Espagnols de l\1exico, juste-
bide. Ces olameurs, ·que d'autres cla–
ment effrayés de ce délai, et suspeo-
meurs
hostiles devaient
un
jour
tant ses intentions, le traiterent comme
remplacer, sont encare· un exemple
on avait traité Iturrigaray en
1808:
ils
de l'instabilite de la faveur 'populaire,
le déposerent , et choisirent pour le
et du peu de valeur de ces louanges
remplacer, don Francisco Novella, of-
passionnées que
la
multit!!de jette a la
ficier d'artil
lerie. Cette faute grave de
tete des révolutionnaíres de tous les
la part des
royalist.esvint en aide
a
pays. Tant que dura cette vogúe de
Iturbide. L
'autorité de Novella ne fut
fortune, rien ne put arreter les pro–
pas généralement reconnue dans la ca-
gres d'Iturbide. Avant le mois de juil–
pitale. La division se mit parmi les
let
1821,
tout le pays avait reconnu
Européens; et pendant qu'ils ' discu-
son autorité,
a
l'exception de 'la capi–
taient entre eux a qui devait apparte·
tale, dans laquelle Novella et ses sol–
nir le gouvernement, et quel était le
dats européens s'étaient renfermés. II
pouvoir lé9itime , Jturbide pot sans
se trouvait dans les environs de Que–
étre inquieté. pounsuivre son entre-
retaro' lorsqu'il apprit l'arrivée a la
prise. Alors le général espagnol Ce-
Vera-Crux du nouveau vice-roí cons–
lestino Negrette , et le colonel Busta-
titutionnel, don Juan O'Donóju, qui,
mente, mécontents des
chan~ements
dans ce moment de crise , ne pouvait
qui venaient de s'opérer' se reunirent
faine un eas au dela de la forteresse.
a
lui , l'un avec les troupes sous ses
Iturbide, avec une habileté que ses
en~
ordres , l'autre avec mille cavaliers
n(lmis ne luí ont jamais refusée, se
qu'ilcommandait.Danslememetemps,
hlita de tirer parti de cette circons–
lturbide futencore assez heureux pour
tance. Il invita O'.E>onoju a se rendre
s'emparer d'un million de dollars que
a
Cordova, ou il se rendit' lui-merne,
la compagnie de Manille envoyait
a
ét lui proposa 'd'adopter la déclaration
Acapulco , et pour attirer
a
son parti
d'lguala , .conui1e le seul mayen de ga–
le genéral Guerrero, qui se maintenait
rantir la vie et les propriétés des Es–
depuis longtemps sur la riviere Zaca-
pagnols établis au l\1exique, et d'as–
tula a la tete d'une forte
~uerilla.
Ce
surer les droits au trone de la maison
chef patriote n'hésita pas a se ranger
de Bourbon. Ces considérations déd–
sous les drapeaux d'Jturbide combat-
derent O'Donoju.
JI
reconnut, au nom
tant pour l'indépendance du pays. De
du roi son .maitre, l'indépendance dti
ce moment le soeces de l'insurrection Mexique, et livra la capitale a l'armée
fut assuré.
des trois garanties. JWe en prit pos-
Iturbide , sans crainte d'etre in-
session sans coup férir , sans effusion
qui~té,
se
~i!igea
en toute liate sur le
de sang, le
27
septembre
1821. Nq–
~ax10
,
p~s1t1011 ~e~trale
et
,f~yer d~s
vélla et ses troupes eurent toute liberté
rnsurrect1ons anterieures, ou 11 devait
de quitter le territoire mexicain
et
s'attendre a trouver de nouvelles re-
furent défrayés de toute dépense
jus~
~ru~s. Da1~s
cette marche, i.l vit
~enil'
qo'a la Ha,;ane. Les Européens de
a lu1 les v1eux chefs révolut1onnmres, Mexico éprouverent la m'eme bienveil–
empressés de recommencer la lutte,
lance ; on respecta leurs industries et
et de nombreux.
dé~ache~ents
de trou-
leurs propriétés de tout genre. O'Do–
pes créoles, qm desertaient le drapeau
noju lui-meme fut choisi pour veiller
a