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MEXIQUE.

187

plusieurs d'entre eux

dés~rterent,,

lors- , de

P~spagne.

Le clergé .et

1~ peu~]e

le

qu'ils virent que ce proJet n'éta1t pas

saloment du nom de hbérateur, des

re~u

dans le pays avec tout l'enthou-

adress.{l~ a~riv~ient'

des distrfots .les

siasme sur lequel on avait compté.

JI .

plus éío1gnes, annonQa!lt uné

aahés~on

parait certain que si, dans ce premier

pleine et entiere au plan

d

1

lg~ala.

Rren

moment, le vice-roi eüt montré moins

ne pouvait égale11 l'enthousiasme des

d'indéoisfon' et se filt·mis a la tete des

populations; et jusqu'.ll ce nlOf!leí1t;

régiments européens dont il pouvait

aucun homme au Nlex1que n'ava1t oh·

disposer, la cause d'Iturbide était per-

tenu un plus enivrant suoces qu'Itur–

due. Les Espagnols de l\1exico, juste-

bide. Ces olameurs, ·que d'autres cla–

ment effrayés de ce délai, et suspeo-

meurs

hostiles devaient

un

jour

tant ses intentions, le traiterent comme

remplacer, sont encare· un exemple

on avait traité Iturrigaray en

1808:

ils

de l'instabilite de la faveur 'populaire,

le déposerent , et choisirent pour le

et du peu de valeur de ces louanges

remplacer, don Francisco Novella, of-

passionnées que

la

multit!!de jette a la

ficier d'artil

lerie. Cett

e faute grave de

tete des révolutionnaíres de tous les

la part des

royalist.es

vint en aide

a

pays. Tant que dura cette vogúe de

Iturbide. L

'autorité d

e Novella ne fut

fortune, rien ne put arreter les pro–

pas généralement reconnue dans la ca-

gres d'Iturbide. Avant le mois de juil–

pitale. La division se mit parmi les

let

1821,

tout le pays avait reconnu

Européens; et pendant qu'ils ' discu-

son autorité,

a

l'exception de 'la capi–

taient entre eux a qui devait apparte·

tale, dans laquelle Novella et ses sol–

nir le gouvernement, et quel était le

dats européens s'étaient renfermés. II

pouvoir lé9itime , Jturbide pot sans

se trouvait dans les environs de Que–

étre inquieté. pounsuivre son entre-

retaro' lorsqu'il apprit l'arrivée a la

prise. Alors le général espagnol Ce-

Vera-Crux du nouveau vice-roí cons–

lestino Negrette , et le colonel Busta-

titutionnel, don Juan O'Donóju, qui,

mente, mécontents des

chan~ements

dans ce moment de crise , ne pouvait

qui venaient de s'opérer' se reunirent

faine un eas au dela de la forteresse.

a

lui , l'un avec les troupes sous ses

Iturbide, avec une habileté que ses

en~

ordres , l'autre avec mille cavaliers

n(lmis ne luí ont jamais refusée, se

qu'ilcommandait.Danslememetemps,

hlita de tirer parti de cette circons–

lturbide futencore assez heureux pour

tance. Il invita O'.E>onoju a se rendre

s'emparer d'un million de dollars que

a

Cordova, ou il se rendit' lui-merne,

la compagnie de Manille envoyait

a

ét lui proposa 'd'adopter la déclaration

Acapulco , et pour attirer

a

son parti

d'lguala , .conui1e le seul mayen de ga–

le genéral Guerrero, qui se maintenait

rantir la vie et les propriétés des Es–

depuis longtemps sur la riviere Zaca-

pagnols établis au l\1exique, et d'as–

tula a la tete d'une forte

~uerilla.

Ce

surer les droits au trone de la maison

chef patriote n'hésita pas a se ranger

de Bourbon. Ces considérations déd–

sous les drapeaux d'Jturbide combat-

derent O'Donoju.

JI

reconnut, au nom

tant pour l'indépendance du pays. De

du roi son .maitre, l'indépendance dti

ce moment le soeces de l'insurrection Mexique, et livra la capitale a l'armée

fut assuré.

des trois garanties. JWe en prit pos-

Iturbide , sans crainte d'etre in-

session sans coup férir , sans effusion

qui~té,

se

~i!igea

en toute liate sur le

de sang, le

27

septembre

1821. Nq–

~ax10

,

p~s1t1011 ~e~trale

et

,f~yer d~s

vélla et ses troupes eurent toute liberté

rnsurrect1ons anterieures, ou 11 devait

de quitter le territoire mexicain

et

s'attendre a trouver de nouvelles re-

furent défrayés de toute dépense

jus~

~ru~s. Da1~s

cette marche, i.l vit

~enil'

qo'a la Ha,;ane. Les Européens de

a lu1 les v1eux chefs révolut1onnmres, Mexico éprouverent la m'eme bienveil–

empressés de recommencer la lutte,

lance ; on respecta leurs industries et

et de nombreux.

dé~ache~ents

de trou-

leurs propriétés de tout genre. O'Do–

pes créoles, qm desertaient le drapeau

noju lui-meme fut choisi pour veiller

a