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MEXI QUE.
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faut attribuer le peu de sympathie qu' il
reucontra parmi les populations créo–
les. En le croyant opposé a l'indépen–
dance absolue du pays, il paralt qu'elles
ávaientdevinéjuste. lina nous a lai sé
en
témoignage positif de ce qu'il ne
vou lait pas.
ous le trouvons dans une
lettre' écrite por
luí
le
3
novembre au
génédl Linan (*)." Je n'ai jamais cessé,
dit-il, d't!tre bon Espagool; et si je n'ai
pas toujours paru tel , mes actes n'ont
pas été d'accord avec mes intentions.
Je su is profondément convaincu que le
partí de l'indépendance ne triomphera
pas au Mexique, et qu'il arpenera la
ruine du pays. ,, N'oublions pas que
Mina n'était plus au début de sacar–
riere Jorsqu'íl s'exprimait aiosi. Pour
lui, les heures d'illusion s'étaient éva–
nouies apres quelques moi passés au
milieu des revolutionnaires. C'est ce
qui arrive dans tous les temps et dans
tous les pays aux hommes droits et
généreux.
La terreur que ce
·ntrépide ·eune
homme causait au vice·roi était telle,
que sa chute fut célébrée comme ces
grands événements qui 11ss r n la
1 U·
rée d'un empire. Un Te DeQm so1 n·
nel fut chanté dans :nutes le
é~Hses
du Mexique. On illum'na,
Qn
tira le
c~non,
et des
réjoui~s ~es
publiques
furent ordol)née . UtYtrimut1eux: pr -
ces-verbal de
l' ex~ciftíon
du pri onnier
parut dans le journal oflJGiek On
y
i11'
séra jusqn'au certiíicat du chirurgien
qui constatnit le nombre de bailes qui
lui avaient donné la mort et la partie
du corp qu'elles avaient frappée. C'é–
taient les honteuses joies d'une grande
peut· évanouie. Le gouvernement es–
pagnol, qui n'uvait pas été moins ef–
frayé, récompen a splendidement ses
agents du Mexique;
podaca
fnt
créé
comte de Veundito, et Linan
f>t
Or–
n1ntiu eurent aus i leur part de ca–
resse et d'bonneurs.
Ln defai te
et
la mort de Mina rcn–
dirent au
ro nliste la co nfianct1qu 'ils
( ' ) L'authentirité de cette lellre a été niée
par Robin
011
et
é111bliP
p n1·
don
Codo~
Ru. •
tnmeule, qui as url' ª"ºir
poss~d
·
l'original
éol'it de
la
main
de
Miua.
commenitaient
a
perdre. lis redouble–
rent d'efforts pour s'emparer de Los
Remedios, qui le
edt longtcmps ar–
r~lés
si les munitions n'eussent COm–
pl étement manqué. La garnison fut
obligée d'abandonner la fürteresse rlans
la uuit du
1"'
janvier
1818
1
apres un
siége de quatre mois. Cette retraite fat
encore plus 'fatale aux assiégés que
celle de Sombrero. Les Espagnols Ja
regardant cpmme inévitable, avaient
disposé de grandes píles de bois rési–
neux 9u'il allumerent au premier si–
gna!
de
leurs sentinelles avancées. Ces
flammes brillantes, en éclairant la fuite
des assiégés, permirent
a
leurs enne–
mis de le poursuivre jusque dans la
profondeur des ravins. Torres et douze
d'entre
iUX
écbapperent seuls
a
Cette
boucherie. La plume se refu e
a
pein–
dre la scene d'horreur qui suivh l'en–
trée des vainqueurs daos la forteresse .
Les femmes furent traitées avec ·una
brutalité saos exemple, une barbarie
de cannibales. Les royalistes, ·plus
cruels que les sauvages du désert, mi-
11ent1efeu a
quatrecoins de l' hOpital
qui neoferm,
ít
les bJessés,
Qt
ceux qui
pouvaient encore se tra1ner n'échappe–
rent
au~
ílammes que pour aller mourir
décb'i'rés pat• les bafonrlettes.
La petite fort1;i:,esse de Jauxilla, ou
la junte {latdote
ten
it
s
s séances,
fut
livrée ar le commandant créole, Lopez
de Lara, au colonel don l\lathias
y
Aguirre, chargé par Linan du siége de
cette place. Les membres de la junte,
qui étaient par enus
a
s'éehapper avant
q_ue .Tauxilla fOt entierement investí,
se tran porterent
il
la Tierrn Caliente
de
al\ adolid, le seul point oú se mon–
trfit alors une ombre de résistance. La
tyrannie de Torres, qui semblaít aug.
menter avee la mauvai e fortune, était
dr enue tellement intolérable, meme
a
se partisan ,queleurs plaintesdétermi–
nerent la junte
a
le remplarer dans son
commandPment par le colonel Arago.
Torres n'était pllS
fa~onné
a
l'obéis–
sanre,
et
il
s'apprl!tait
a
rési ter,
lorsque le petit no111bre
d' insur~és
qui
Je suivaient enoore, redouLant l armée
roynle qui s'a
an~ait,
l'a bandonnerent
pour suivre Arago. Torres, errant