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LE

1'

TREs_

t

o

1Fu N

TEs

1m

Capitainc et plusieurs Of:ficiers. Au-eon–

traire, la perte des Fran<;;a1s fut tres-peu con–

-sidérablc; malgré

le

fe u

de

plus

de

quarante

mille

coups de canon qui furent tirés contre

la Ville,

et pres de cinq

mille

bombes qui

y

furent jrtées. On admira la conduite pru–

<lente et fcrme du Gouverneur pendant toute

la

durée

du

siége. '

Lorsque la n c>Uvelle

ele

cet évenement

se

répandit

dans

l'Inde ,

tous

les

Princes

et

Gouver ne urs l\1ores et Gentils

quien

furent

instruits , s'empresserent d'écrire

a

1\tl.

Du–

p leix powr

le

félícitcr de ce succes' et pour

' lui en .marqucr· leur saúsfaction. Elle. lui

attira de grands complimeris, non-seu lement

d'e la ·part de Rago-gi-Bousso.ula, avec lequel

il

entretenai~

toujours une grande correspon–

dance , mais meme de celle de Fet eissin–

gue,

fil s d-e

Savon~Raja

, Roi des Marattes,

et de

N

a:~erzing ue,

-fil s d e N isam-1

\1.ou

louk ,

Le vieux

Nah,a

h d' A

reate

Anaveril ik r~ m

,

a

qui

1\1.

Du pleix

a-vn it

écrit tres -fortement

apres

l a

1evée du siége , et r¡u'il

avait

me -

.nacé de toute l'ind1gnation des Ft':m<;ais, se

crut obli gé ele justifier sa conduite aupres

t1e lui.

n

d ésavoua hautemcnt tout ce que

son

gendre avai't fait, témoignant que

s'il

le

ten aít,

il

le

punirait grievement ,

et

pro–

mit

a

M .

Dupleix d'en

tirer

telle

vengeance

qu:il j uge rait

a

propos. Celui-ci , bien

ins–

truit de

la

mau vaise foi du

Nahab et

de

son p eu d 'affectión pour la Nation Fran•

!aise, crut ce

qu'il

voulut

de

ses

excuses..