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ET CURIEUSES,

su jet, pour ne pas ennuyer par une répeu–

tion de complimens qui disent

lQUS

a-peu–

pres la meme chose.

Il

suffit de savoir que

dans ces lPttres, on voit par-tout des preu–

ves non équivoques de l'estime, de l'admi–

ration et du respect que les dernicrs succes

des Franc;ais leur avaient attirés de la part

de tous les Seigneurs, tant Mores que Gen–

tils, qui tous recherchaient avec empresse–

ment leur alliance

et

leur amitié. Par-la il

est aisé de

j

uger comhien cctte guerre des

Franc;ais contre les l\ifores , nécess<rire dans

.son principe,

a

été non-seulemeut glorieusc,

m ais

m

eme avantageuse

a

la N

at~on,

et-quel

crédit et qu elle autorité elle

lni

a conciliés

dans l'Inde.

La réputation eles

Fran~ais

était

monté~

a

son plus haut point ; la terreur de 1eur

nom, pour me servir des propres termes dont

usait dans sa lettre un des principaux Offi–

ciers de l 'armée de Nazerziugue, s'était ré–

pandue dans tout l'Ind.oustan, et il était-

a

présumer que la paix qu'ils venaient de faire

avec les Mores, serait de durée. Mais J.Yla–

fouskan, fils du Nabab d' Arca te , aussi peu

jaloux de ses sermens que de sa gloire, ne

.se piquait pas cl'observer ses

ct~gagcmens

les

plus solennds. En se dépouillant des mar–

ques de sa dignité pour prendre l'hahit de

Faquir, il ne s'était point défait de la haine

qu'il por"tait

~t

la Nation; aussi ne cherchait–

il que l'occasion de lni en donner des mar–

ques et de l'.humilier. Elle parut se présenler

N 3