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D I'F I ANTE S
Gouverneuu. CGlui-ci connaissait l"attache-
- ment de Chandasaeb pour ia Nation.
Il
sa–
vait les services
qu'il
avait rendus
a
la
Com–
pagnie , et il était persuadé qu-'il en revien–
drait un grand bien, s'il pouvait rentrer dans
son Gouvernement. Dans eette vue ,
e~
en
répondant
a
Ragogi-Boussoula, pour
Ie
re–
m~rcier
de
S<'Jn compliment,
il
pria ce Gé–
néral de 1ui accorder
la
liberté de ce Prince"
On
demandait auparavant pour
la
pn<;:on de
Chandasaeb seize laks de roupies , qui font
environ quatre rnillions monnaie de
Fra~ce
.
. Cependant, sur la. simple _recommandation
de lVL
-Dupl eix, on
le
mit aussitot
en
liherté
avec son íils. On n'exigea de lui d'autre con–
dition, sinon qu'aussitot qu'il serait maitre
' d'A
reate,
il
payta deux Jaks et de mi de rou–
pies pou r la dépense qu'il avait faite pendan.t
le
temps
a~
sa prisoil' et on voulut que· cette
som
me
fút
remi·se ·alors entre .les mains
d~·
l\1.
Du.pleix.
En
aCCOI'ITant
la
liberté'
a
Chandasaeb "
le Roi des Marattes lui donna une escorte
pour le conduire
dans
ses
Etats,
avgc ordre
a
tOUS·
ses G'énéraux
~e
luí preter main-forte
~ .
au cas qu'il en
cut
beso in. Ce .Prince partit
de Sutara , Capitale- du Royáume
des
:Ma–
r attes, accompagné ele son J1ls.
Il
était déja.
sur
les terres
d'u
R aja
ele
Cannra,
lorse,¡u'il
apprit la nouvelle du siége de Pondi eh ery ,.
~e
qui
l'engagea
a
suspendre sa marche ,
jusqu'a ce qu'il
eut
re~u
des lettres de
l\'I.
Duplei,x.,
Dans
cet
intervalle"
deux
Haias d u.