E T C U R 1 E U S E S,
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O l '
.sent alors d'aHer en· Cour, sur la ·nécessi té–
de
repousser
l es
ennemis,
et
se dispensent
par-Ht cFohé i.r
a-tJX
ordres qu'on
leur env oie.
Nisam
~
do-nt les intrigues
avaient
tellement
éclat-é , qu'il craignait de tomh er entre les
mains de -l'Ernpereur, s'était souvent servi·
de ce tte
ruse
pour
s'exempt:er
de
se rendre
a-
Delhi.
'
Aussitot
que l'oneut
appris dans
cctte
Ca–
pi
tale la nouvelle de la marche des Pata–
nes , Mahame t- Schali assemhla ·tous ses--
. Conseillers, 1\-iinistres et Géné raux , s'assit:z
sur son Trone, et présentant du
b étel
de sa,
main
~
invita cel ui d'cntr'eux qui avait
asse:n~
de
courage pour
a1ler
c:~tta q uer
le camp
des–
ennernis ,
a
venir prendre le Détel
CJUÍ
lui:
était
dr.stiné.
Aucun
d'eux n'osa ou bien ne
voulu
t
y
toucher. Il
n'y
e u
t
que
le fils uní-–
que
de l'Empereur
~
jeune Prince
d'environ
dix-hu
it
:ms,
qu.i ,.
vo-ya nt avec
douleur
le ·
monJe·
silenc~
qui régnait
cl.an-s l'assemhlée,.
se leva pour prendre
le
h étel;
mais
son pere
l'en
empecha,
et
re présenta
qu':i-1
n'é tai v
pas
convenable g
ue
l'béritier
présornptif
de
l'Em–
pire
fut
expo·sé dan&
une occas1on au ssi
pé-–
rilleuse , t<mdis
gu'il
y
avai
t
tant
de
Géné–
ra~x
expérimentés, p·Jus
pro-pl'f'S
que }ui
a·
J'epousse r les
enn ~ mis.
Cepend:mt.
tous
les
Grands
s'.opin-iatrerent
a
so u ten ir que poi
s–
que
son fils s'était
présenté
pour
pt'e ndre le
bétel, c'éta1t
par
conséquent
a
lui ' de mar–
chet·. Le
jeun e Prince en pressa
lui-t)l(~me
s-on.
:eere avec
!armes. L'Em_pereur se
rendí~.
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