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TEs
a
ses intentions' qu'ils profitaient du
pil–
lage qu'illes'engagenit
a
faire. J\"Iais ce nouvel
Empereur était au fait de toutes ses ruses ;
et pour cette fois, les ordres furent si expres
et si pt:écis, que Nisam ne crut pouvoir dif–
fércr
a
obéir sous quelque prétexte que ce
fut.
Ce vieux Généyal, qui, au rapport des
gens de s·a
N
ation, était alors agé de cent
sept ans, pénétré du mauvais succes de ses
intrigues , et craignant de finir ses jours
pleins de gloire, pal' une mort ignominieuse,
po,ur sortir
u'
embarras,
prit,
di t-on,
le
parti
d'avaler dt1 poison. D'autrcs prétcndent qu'il
mourut du chagrin que lui causerent les or–
dres qu'il avait re<;:us de
Delhi.
Quélques–
uns meme
le
soup ~onnerent
d'avoir été
em–
poisonné par
N
azerzingue.
A
pres .sa ri10rt·,
celui-ci qui, du vivant de son pere , n
'ava.itjamais eu beaUcoup de crédit, s'empara du
Couvernement
et
de ses trésors, fit . mourir
qudques - uns des vieux Conseil)ers de
Ni–
sam ,
chassa les autres, et donna leurs pla–
ces
a
des personnes qui
lui
étaient af:fidées.
En suite , sans attendt·e l'agrément 'et les
dispositions de
la
Cour, il se rendit maitre
de l'Administration de tous les Gouverne–
mens de son pere , disposa de toutes les
charges' etnomma
n
tousles officesmilitaires.
Amet-Schah ne fut pJs plutot instruit
de la mort
de
Nisa.fnet de la révolte
de
Nazerzingue, qu'il pensa
a·
punir la témérité
du rebelle , et
a
rendre
a
l'hériLier ]égitime .
la
j
ustice qui
lui
était
due.
C'était le fils de