E T C U R 1 E U S E S.
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I
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d'Uzendosl an- Badour
~
et écrivit
a
Mouza–
ferzingue de lui donnt='r le nouveau titre
d'Umbrazingue, des· g;u'il scra1t rentré dans
ses états. En
meme-te ~npsillui
donna ordre
qu'aussitot qu'il aurait fait reconnaitre son
autorité dans les Royaumes du :Maduré et
d·u Carnate, il se transportat
a
Pondi ch ery
pour
y
vi si ter
de
sa part le Gouverneur de
cette Ville et lui faire ses comt>limens., et
qu'il lui déclarih que pour gage aS$Uré de
}'estime qu'il fesait de lui et de la Nation
Fran~aise,
illui demandait sa belle-fille en
mariage, en faveur duquel il promettait plu–
sieurs gt·ands priviléges., tant pour la Natjon,
que pour la ReJjgion catholique. Cette dé–
marche toute I:'Xtraordinaire qu'elle pourrait
nous para1tre, en suivant nos idées et nos cou–
lumes, ne l'est pas autant pour ceux qui so ut
instruí ts des usages de ce Pays.
·A
la réception de ces ordres du Prince ,
le Sonba Mouzaferzingue se miten marche,
accompagné de Chandasaeb, et prit la ro ute
du Carnate.
Il
n'était pas aisé d'y pénétrer.
Anaverdikan et Mafous1 an son :fi1s s'étaient
emparés d'un défilé par ou il fallait néces–
sairement que l'armée passat. Ils s'y étaient
re~ran chés,
et
y attl::'ndaient fie rement leurs'
ennemis. Les troupes d e Chandasaeb n'étaient
pas nombreuses, et Mouzaferzingue ne ou–
lait
pas txposer les sicnnes aux risques de
1'
éve–
nement. Dans cet embarras, ilscampercn lau
pied des montagnes etdépecherentun expresa
l\1.
Dupleix pour l'informerde
leur
situati n.