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LE
T TRES
É
D 1 F I A NT'E S
Chnndasaeb venait de faire au non1 de M. Du.,.
:pleix, qui , sur-le-champ, en fit une cession
authentique a la Compagnie. Ensuile , tout
étant disposé pour la marche de l'armée, les
troupes Fran<_;aises _, joii1tes
a
celles des
lVIo–
gols _,
prirent la route d'Arcate, d'ou l'on
dépecha
un
expres
a
M:
Dupleix, pour lui
faire part de tout ce qui s'était passé.
Suí - ~
vant lerapport des principaux Chefs
Mores~
r
le pillage passait la valeur de deux millions
de
p~godes
, qui font pres de dix-sept
mil–
lions
monn~ie
de :france.
Pendant le séjour que lesarmées
combinée~
firent a Arcate _,
Chandasaeb
y
nomma un
Cpuv~rneur
pour
y
comma~1der
en
son.nom.
On
mita contrihution les
N
ahabs de Velour.
et de
Chétipel. Le
pt'~ier
fut ohli gé de
payer sept laks dt'l' roupies, qui font pres
de
deux n111lions. Le seconcl en
fut
quitte
pouv
quatre laks et demi. Apres cela , on se. remit
en marche pour se rendre
a
Pondiehery.
...., L 'armée
de
Mouz.afcrzingue ·
et de
Chr~ .nda
saeb étajt fort grossie depuis
le
dernier.co·m–
bat.
Ell e
ét<l:it alors com'posée
de
vin gt- troi&
m1lle hommes d'infanterie, de quato rze mi lle
chevaux
e~
depx cens
soize
éléphans ,
ct de
six .mille
~r_q·q.ebusiers
et
arbal~Lriers.
Ces_
troupes
ét~ient sui.vie~
d'une muhitude infi–
nie de gens qui accompagnaienl les bagages.'
Ils
firent leur entrée
dans
la Ville _,
q
u.i
les
~alua
de toute son artillerie. L e Gouverneur,
qui vint les recevoir aux lim-ites , ét.ait ac-..
PiJPl¡ta~o.~
d.aus
~a
marche de toutes les
m~.r-.