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T.t E'fTltES ÉD!Fl'ANTES
jours
apd~s
son arTivée
-~
Pon cli chery, · le
Gou veraeur
le
rég:~Ia
d'un tres-beau
feud'ar ....
ti fic? qu' il
fit
tirer , et dont le Souba, qui
n' en avah jamais
~u
d e pareil
~
parut
fort
satisfait.
Il
marqua aussi avoir qu elque envie
· d e
voir
un,
combat
entre
deux corps de trou–
·pes Européennes ,
et
on luí en donna· le
.plaisi
e
L es trou pes commandées étaient ac-
compagnées de ·quf'lqnes pe tites pieces de
campagne , de celles qui ti-rent_plusieurs
·coups dans la minute. Apres .pl usieurs évo–
·lutioils' elles marcherent
a
'l'attaque de
la
Fortéresse, selon l'orclre qu'on leur
en
avait
donne. En meme-tempsdeux vaisseaux d'Eu–
rope
qui
ét~ient
en
racle
>
~miterent
entr'eux
·un combat naval. Les ,Mores étaient dans'
·l'admir:!tion; on entendit di re
a
cette occa–
. sion
a
Mouzaferzingue Ju.i-meme en langue
.lndous.tane' que s'il avait
a
ses ordres
1000
dragons
Fran~ais
, il ne balancerait pas un
-instant
a
aller atta
que~
N
azerz'ingué dans
' Golconde et
Aure~g-Abad,
sans avoir be–
.soin de ses propres troupes. Un autre jour
on fit
jet.eren sa présence quelques l>Ombes,
dont les Mores ont une tres-grande frayeur.
, lis ont bien quellques fusées qu'ils lancent
dans le combat eontre la .
caval~rieJ
pour
y
mettre le désordre; mais elles ne crevent
point, et ne s'élevent pas
~ssez
pour
pou–
voir etre jetées dans une plaee ennemie.
Apres s'etre délassé penclant quelquesjours
a
Pondichery, et
s'
e.tre fait réciproquement
d~s
présens , Mouzaf€rzingue s'acquitta au-