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LETTRES ÉDIFIANTES

Il n'y avait pas beaucoup

a

ha1ancer sur

le

par.ti

que l' on pouvait prendre dan$...._ ces

circonstances. Tout parlait en faveur de

Chandasaeh, ancien ami de la Nation

I~..,ran<;aise , légitime" héritier ·des Royaumes du

-C.arnate et du Maduré, qui apportait encore

Ztvec lui la confirm11tion du Granel- Mogol ,

clont le propre cousin, Généralissime de ses .

.armées, écrivait

a

IVI. D.uplcix qu ' il était de .

la

derniere 1mpo·rtance qu'il s'aboucht\t avec

tui

a

Pondichery, pour lui communiquer

les ordres de l'Emper.eur. Que pouvait-on

attenclre au-contraire d' Anaverdikan etde son

.fils, usurpate.urs d'rin Etat qui ne leur ap–

partenait point, etdontla .mauvaisevolonté et

le peu de .bonne foi étaient connues? Ne les

.avait-on pas vus , contre la foi des trai tés

par lesqu.els ils s'engageaient

a

ne jamais

porter les armes contre la Nation

Fran~:aise;

donner du secours au·x Angl.ais

a

Gondelour _,

et tout récemment encore se joindre

a

eux:

pour faire le siége de Poncl'ichery? .

Apre.s

avoir pesé et examiné murement

toutes

c.es

rai~ons

; apres avoir balancé les.

avanta·ges que la compagnie ·pouvait ret,i.rer

de la visite du Souba et de l'amitié de Chari–

dasaeb, JVL D.upleix se détermina

a

mettre

en campagne

2000

Cipayes,

6o

Caffres· et

420

soldats Fran<;:ais d-ont il confia la con–

duite au

fi.ls

meme de Chandasaeb.

J\1.

d'Au-

- t-euil, qu'illui avait donné pour adjoint, se

n:tit

a

la tete de ces. troupes , . et mar.cha

ve~s

.Arcate?

.éloigné de Pondicherj d'env·iron

trente