ET CURIEUSES.
3og
et
en donnant un
Go U\~ e rn ementa
que1qu'un,
le Grand- -Mogol n'a pas le pouvoir de l'en
mettre en posse sion ma1gré un Seigneur re–
Lelle qui s'en St'ra emparé. C'es t au nouv eau
Gouverneur
a
lever
une
armée,
a
marcher
contre l'usurpateur et
a
tacher de le chasser
de la Province qu'il occupe iuju stemcnt et
s~ns tit~·e .
S'il réussi t,
a
la honne beure.
Au-con traire , s'il
e
l
battu, 1'Empere ur n'en
est
pas moins reconnu et respec té. Le vain–
queur ne manque jamai d 'écri re
a
la Cour
des
lettr.esple iu es de soumission par 1es–
quelles il demande le titre n éces.saire pour
com~and
r dans la Province qui avait été
destin ée
a
son rival; et
a
la faveu r des pré–
sens dont il fait appuyer sa deman de , elle
ne manque point d 'etre écoutée. L 'a utorité
du Prince intcrvrnan t
a
une possession
qui originairement n'était fondé e sur aucun
droit, fait d'un révolté ou d'un usurpateur,
un ma1tre juste et légitime. ·Tous les Peu–
p1 es du Gouverncmenl le reconnaissent et
lui
obé'i
en
t.
T elle es t la poli tique observée
dan s
le
~~Iogol
; mauvaise politique qui rend
cet état sujeta des guerres et
a
des révolu–
tions continuelles. On a fait cette remarque
sur le Gouvernement de
l'Em
pire des lYio–
gols, paree qu'on l'a cru nécessa ire : elle
servira
a
donner une idée juste de ce qui
a
été di t jusqu'ici et de ce qui reste
a
di re.
Mouzaferzingue partit" de Dclhi
a
la tete
de
8000
cheVaUX e t d e
I3
a
14
mill e hom–
J.l).eS d 'infanterie.
Son armée grossissait
a